mardi 2 juin 2009

L'amitié : oui, la menace : non


Benyamin Netanyahou et Barak Obama.
Photo: AP , JPost
Par HILARY LEILA KRIEGER


Rassurer les plus inquiéts. Le gouvernement israélien a démenti, lundi, l'information selon laquelle les Etats-Unis envisagent de prendre des mesures, comme reconsidérer son soutien au sein de l'ONU, si l'Etat hébreu ne gèle pas ses implantations.

Selon des sources au sein du gouvernement, il est bien trop tôt pour parler de menaces américaines. Certes, le président Obama et sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, ont récemment appelé au gel des implantations mais ils n'ont nullement inclus une clause "dans le cas contraire" dans leurs déclarations.

Selon le New-York Times, Washington envisage de ne plus utiliser son veto, au sein du Conseil de sécurité, contre les résolutions anti-israéliennes. Le porte-parole du département d'Etat, Robert Wood, a refusé de révéler davantage d'information sur l'actuel dialogue israélo-américain.

Ce dernier a, néanmoins, souligné que "le président et la secrétaire d'Etat ont déclaré clairement aux deux parties qu'elles avaient la responsabilité de faire aboutir les efforts de paix au Proche-Orient."

Avant d'ajouter : " Nous avons toujours défendu un traitement juste d'Israël au sein des Nations-Unies. Cette politique va se poursuivre. Israël est un pays ami et un allié. Nous ferons toujours en sorte de veiller à sa sécurité."

Selon des sources au sein du bureau de Binyamin Netanyahou, les discussions israélo-américaines concernant l'exacte signification du "gel des implantations" sont toujours en cours.

Néanmoins, les relations entre les deux pays se sont considérablement refroidies depuis que les Etats-Unis demandent qu'Israël mettre un terme à "l'accroissement naturel" dans les implantations de Judée-Samarie.

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