mercredi 31 décembre 2008

Guerre et trêve


Il suffit qu’Israël, à bout de patience, mette le pied sur l’accélérateur et riposte aux tirs incessants du Hamas pour que les appels à la trêve se multiplient dans le monde.

Abbas veut saisir le Conseil de sécurité. Leila Shahid, la pasionaria planquée en Europe, demande l’envoi d’une force internationale, composée de militaires européens et des pays arabes, rien que cela.

Leila Shahid sait bien que, la Palestine étant considérée comme terre musulmane, le Hamas n’acceptera pas de troupes non musulmanes sur son sol.

Mais elle s’en contrefiche. Leila ne voit pas aussi loin. Elle vomit, voilà tout. L’essentiel est pour elle de prétendre regagner par la ruse l’ensemble de la terre qu’elle a la prétention de posséder et que les Arabes n’ont pas pu conquérir par la force.

Sarkozy et Kouchner demandent instamment un cessez-le-feu de 48 heures. Ban Ki Moun se lamente et demande le retour à la raison.

Devant ce déferlement de mauvaise foi, il faut donc mettre les responsables européens devant leurs responsabilités.

Quel homme politique accepterait de voir ses concitoyens sous le feu durant des années sans réagir ? Mieux, prendrait-il le risque électoral de ne pas réagir ?

Les électeurs ne lui en tiendraient-ils pas rigueur ? Ne serait-il pas accusé de lâcheté, voire de trahison ?

La communauté internationale ne dit absolument rien depuis 7 ans lorsque des missiles tombent quotidiennement sur Israël. Elle se réveille soudain lorsque ce pays prend la décision difficile d’avoir recours aux armes.

Disproportion

L’argument de la « riposte disproportionnée » est inepte. Que les idéologues d’extrême gauche et d’extrême droite unis dans une même détestation d’Israël l’utilisent, c’est logique.

Quand tous les totalitaires du monde se donnent la main, ça donne ce lamentable consensus.

La récente affaire Dieudonné montre à l’évidence combien les lignes ont bougé. Cela ne sera pas sans conséquences sur le paysage politique français alors que la situation intérieure est déjà tendue et le sera de plus en plus.

Ces gens là, Monsieur, sont pacifistes quand Israël réplique et guerriers quand Israël subit.

Pour les pays arabes, la disproportion n’existe que lorsqu’elle est le fait d’Israël. Il n’y a aucune disproportion, selon eux, quand un régime dictatorial tire à la mitrailleuse lourde sur des prisonniers.

Pas de disproportion non plus lorsque l’armée libanaise bombarde un camp palestinien gorgé de civils à Narh El Bared.

Aucune disproportion, cela s’entend, lorsque les armées soudanaises attaquent des camps de réfugiés totalement démunis au Darfour.

Pour en finir avec la disproportion hurlée par les Verts, le PCF, l'UMP, les syndicats SUD, CGT, et autres associations noyautées, revenons un instant sur le concept même.

Il y a effectivement disproportion entre les moyens militaires d’Israël et ceux du Hamas.

Les totalitaires associés le regrettent: ils auraient fait mine de compatir avec une deuxième shoah avant de la nier et d’organiser des concours de dessins humoristiques à son sujet...

Car, depuis 60 ans, Israël est menacée régulièrement d’extermination par ses voisins. Le fait que les voisins se soient révélés incapables de mener à bien la dite extermination ne doit pas entrer en ligne de compte.

Israël a été mis devant le fait accompli. S’il a investi massivement dans sa force militaire, c’est forcé par les événements. C’est pour lui une simple question de SURVIE.

Et c’est bien ce qui chiffonne les exquis camarades en keffieh de droite et de gauche. Ils auraient tant souhaité que les voisins parviennent à leurs fins. Encore un miracle de Noël qui leur échappe!

Certes, les roquettes du Hamas ne font pas beaucoup de morts... pour l’instant.

Ces armes sèment une destruction tout aussi efficace, la peur, l'angoisse, la fragilité.

Et si le Hamas possédait le millième de l’arsenal israélien, il n’hésiterait pas à s’en servir. Israël serait depuis longtemps un champ de ruines.

Comme le mouvement islamiste se sert de ses armes sans prévenir, et exclusivement en direction de civils, c’est toute l’année et non pas lors d’une opération de représailles, qu’il y aurait des centaines de victimes.

Le Hamas n’a pour l’instant que ses importations “artisanales” à disposition. Il les utilise au pire qu’il peut.

Il ne menace pas, il ne négocie pas, il agit pour accomplir son objectif: éliminer les Juifs de la surface de la terre et convertir le restant des humains à l’islam par le djihad.

La variable d’équation que les pays civilisés n’ont toujours pas intégrée, c’est que pour l’islam radical, la doctrine de la dissuasion n’existe tout simplement pas.

Une arme est conçue pour être utilisée. C’est aussi simple que cela.

De plus, quel est le pays qui s’engagerait dans une guerre sans s’assurer qu’il est certain de la gagner ?

Il y avait disproportion entre les forces russes et géorgiennes cet été et personne n’a relevé cette simple évidence.

Cette disproportion peut être amenée par la supériorité en hommes, en moyens, mais elle peut être aussi le fait de la ruse et de la surprise.

Elle peut être une combinaison des deux. Sans garantie de succès toutefois.

En 1973, les armées de 11 pays arabes ont attaqué Israël le jour du Kippour. Israël a plié un instant puis s’est repris. Et ce fut une magistrale déculottée.

Depuis Sun Tzu et son ouvrage « l’art de la guerre », les stratèges militaires s’assurent en général d’avoir la supériorité avant d’entamer une bataille.
La disproportion fait partie intégrante du conflit.

« Également instruit de ce que vous pourrez et de ce que vous ne pourrez pas, vous ne formerez aucune entreprise qui ne puisse être menée à bonne fin » (Sun Tzu, L’art de la guerre, ouvrage écrit selon certains historiens en l'an 340 avant Jésus-Christ).

S’engager dans un conflit en sachant pertinemment qu’on risque de le perdre relève de l’aveuglement et du fanatisme.

Tel est le cas du Hamas, que l’on peut à raison étendre au Hezbollah et à l’Iran. Ces fanatiques savent qu’ils peuvent perdre, mieux, qu’ils vont perdre, mais leur gain est autre.

Et pour plusieurs raisons.

Les médias occidentaux prêteront tribune à leurs jérémiades victimaires, ce qui leur conférera un statut honorable.

De surcroît, la mort de leur peuple n’entre pas en ligne de compte. La glorification du martyr, bien plus heureux au ciel avec Allah et quelques vierges, fait partie intégrante de l’idéologie fascisante du Hamas.

La charte de ce mouvement précise en son article 8 : Allah est le point d'ancrage, le Prophète est le modèle, et le Coran, sa constitution : le Djihad est son chemin et la mort pour la cause d'Allah est le plus grand de ses vœux.

Si le nombre de morts potentiel peut faire réfléchir un chef d’Etat responsable et quelque peu influencé par l’esprit des Lumières, il n’en va pas de même avec un islamiste. La mort n’est pas combattue, elle est même recherchée. Ce que n’avait pas prévu Sun Tzu dans son traité stratégique.

Ce sont les pré-requis étudiés dans les écoles militaires qui volent en éclats. L’adversaire se moque éperdument de mener son peuple à la mort. Seule la gloire d’Allah entre en ligne de compte.

Il n’y a donc à attendre ni pitié du Hamas ni trêve de la part d'Israël.

L’idée même de trêve peut satisfaire nos esprits cartésiens empreints de la notion de Droits de l’Homme.

Personne en Europe ne voit avec plaisir les corps déchiquetés des civils à Gaza. Il faut affirmer ici qu’il en est de même pour les combattants du Hamas. Nul être humain censé peut se réjouir d'une seule mort.

Parmi les policiers et combattants tués (97 % des victimes selon l’ONU), certains se sont engagés plus pour nourrir leurs familles que pour tuer des Juifs.

En proportion limitée, certes, mais ils existent.

L’embrigadement des consciences depuis 60 ans a causé des dommages irréparables dans les dernières générations. Il faudra attendre plusieurs dizaines d’années avant de pouvoir négocier sereinement.

Mais la politique et le temps font mauvais ménage.

Cette trêve, si Israël devait accéder une fois de plus aux demandes pressantes de la communauté internationale, ne sera utilisée par le Hamas que pour se renforcer, s’organiser afin de précipiter plus encore l’enclave dans le chaos.

Dans ces conditions, ainsi que le note Yigal Palmor, « Il n'est pas réaliste d'attendre d'Israël qu'il cesse le feu unilatéralement, sans aucun mécanisme permettant l'arrêt des tirs et de la terreur exercés par le Hamas ».

Kouchner a beau demander, comme à son habitude, l’instauration de corridors humanitaires, encore une fois satisfaisante sur le plan éthique, le Hamas et ses affidés n’en tiendront aucun compte.

D’ailleurs, les convois israéliens n’attendent pas l’ouverture desdits couloirs pour apporter des vivres, de l’électricité et de l’essence à Gaza. Discrètement et quotidiennement, pendant que la communauté internationale regarde ailleurs.

Sarkozy peut bien recevoir Tsipi Livni à Paris et se rendre en Israël afin de plaider pour un cessez-le-feu, il sera à côté de la plaque, sauf à admettre les réalités décrites un peu plus haut.

Et, lorsqu’il adressera ses vœux aux troupes françaises basées au Liban, il pourrait avec intérêt chercher à comprendre pourquoi et comment un autre ennemi d’Israël, le Hezbollah, a réussi à installer 7 missiles prêts à lancer dans un minuscule territoire censément surveillé au laser par ses soldats d’élite.

Lorsque le Président français aura obtenu la réponse à sa question, il pourra parler de trêve avec Israël. Mais qu'il se hâte !

Lorsque la météo sera favorable, les troupes au sol interviendront à Gaza et il ne sera plus question de stopper quoique ce soit.

Pierre Lefebvre © Primo, 31 décembre 2008

L'Arabie saoudite et l'Egypte face à la Syrie et l'Iran : escalade des tensions



L'AXE IRANO-SYRIEN


Ci-dessous le résumé d'une analyse en trois parties réalisées par L. Azouri, E. Glass et Y. Admon sur l'escalade des tensions entre blocs chiites et sunnites.


Lire les trois parties du rapport en anglais :

Recent Rise in Sunni–Shi'ite Tension (Part I): Sunni – Shi'ite Hacker War on the Internet
Recent Rise in Sunni–Shi'ite Tension (Part II): Anti-Shi'ite Statements by Sheikh Al-Qaradhawi
Recent Rise in Sunni–Shi'ite Tension (Part III): Sectarian Strife in Saudi Arabia

Les tensions se sont dernièrement accrues entre les pays arabes modérés pro-occidentaux, derrière l'Arabie saoudite et l'Egypte, et l'axe irano-syrien, qui soutient le Hezbollah, le Hamas et la résistance en Irak. L'Arabie saoudite et l'Egypte ont accusé l'Iran et la Syrie de chercher à déstabiliser la région en s'ingérant dans les affaires intérieures des pays arabes et en alimentant les mouvements de résistance au Liban, en Irak et dans les territoires palestiniens. Ces deux pays ont en outre accusé la Syrie de créer des dissensions inter-arabes et d'appuyer l'Iran, pays non arabe, dans sa quête de pouvoir au Moyen-Orient, aux dépens des intérêts arabes.

La Syrie et l'Iran ont pour leur part accusé l'Arabie saoudite et l'Egypte d'être pro-Américains et pro-Israéliens, et de poursuivre une politique de conciliation dans le but de neutraliser les mouvements de résistance. Les récentes initiatives politiques de l'Arabie saoudite (la Conférence pour le dialogue interconfessionnel de novembre 2008 à New York et les tentatives visant à promouvoir l'Initiative de paix saoudienne) ont été qualifiées de tentatives de normalisation avec Israël et de dénégation du droit de retour des Palestiniens.

Le Roi Abdallah d'Arabie saoudite a quant à lui été qualifié d'infidèle par la Syrie et accusé de "collaborer avec Satan l'impérialiste", tandis que le président égyptien Hosni Moubarak a été traité de "traître" et de "tyran" méritant d'être assassiné comme le fut l'ancien président égyptien Anouar Sadate.

Les tensions qui existaient déjà entre l'Egypte et l'Arabie saoudite d'une part, la Syrie et l'Iran de l'autre, se sont encore accrues après les derniers attentats perpétrés au Liban et en Syrie. La Syrie a accusé l'Arabie saoudite et les Forces du 14 mars de soutenir les organisations fondamentalistes au Liban, telles que le Fath Al-Islam, responsable, selon elle, de l'attentat de septembre 2008 à Damas.

En retour, l'Arabie saoudite et les Forces du 14 mars ont déclaré que c'était la Syrie qui avait créé et qui appuyait le Fath Al-Islam, dans le but de déstabiliser le Liban et d'en reprendre le contrôle. Damas a été accusé d'avoir fomenté l'attentat pour donner l'impression que le régime syrien souffre lui aussi du terrorisme.

L'Egypte et le Hamas se sont également affrontés, après l'ouverture par l'Egypte de sa frontière aux pèlerins de Gaza en chemin vers la Mecque, empêchés par le Hamas d'atteindre la frontière. Cette crise a aussi pris des propositions importantes, se développant en conflit entre l'Egypte et l'Arabie saoudite d'une part, la Syrie et l'Iran de l'autre. L'Egypte a estimé que le Hamas causait plus de tort aux Palestiniens qu'Israël et défendait les intérêts de la Syrie et de l'Iran, qui préfèrent alimenter le problème palestinien plutôt que le résoudre.

La Syrie, l'Iran et le Hamas ont pour leur part imputé le siège de Gaza à l'Egypte, accusée de parti pris dans sa médiation entre factions palestiniennes. En Iran, on a même appelé à renverser les régimes saoudien et égyptien.

MEMRI

Pas de cessez-le-feu



Par Raphaelle Dreyfuss
pour Guysen International News

Les hostilités se poursuivent depuis 5 jours, et les appels aux cessez-le-feu commencent à se multiplier. Mais Israël semble bien décidé à mener à bien sa mission, à savoir stopper de manière définitive les tirs de missiles sur son territoire. Mardi 30 décembre, à Jérusalem, on a été extrêmement clair.

Après quatre jours d’offensive, le Premier ministre israélien a tenu à faire le point de la situation à Gaza avec son cabinet. Une conclusion, un mot d’ordre : l’heure n’est pas au cessez-le-feu.

Il faut continuer à s'occuper du Hamas d'une main de fer. Pas question pour l’heure d’évoquer ne serait-ce qu’une stratégie de repli.

Et comme une armée en temps de guerre, les ministres s’exécutent. « Il n'y a pas de place pour une trêve, nous sommes prêt à combattre le Hamas pendant des semaines » a expliqué le ministre de l’Intérieur.

« Le Hamas dispose encore de centaines de roquettes, mais il faiblit de jour en jour, nous poursuivrons tant que le calme ne règne pas au sud d’Israël »
, a renchérit le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï.
« Le plus dur est à venir » déclarait pour sa part Ehoud Barak en tournée dans le sud d’Israël ce mardi.

Enfin, Binyamin Netanyahou, n’a pas hésité à appeler au renversement du mouvement islamiste Hamas contrôlant la bande de Gaza, affirmant qu'« avec le Hamas, la paix n'a aucune chance ».
«C'est comme si Al-Qaïda avait une base soutenue par l'Iran près de la ville de New York. C'est plus ou moins ce que nous avons à Gaza. Nous avons le Hamas soutenu par l'Iran qui tire des roquettes » a-t-il au précisé au cours d'une interview diffusée sur la chaîne américaine CNN.

Une position unanime donc, au sein du gouvernement israélien, qui a entamé dans la foulée, les démarches constitutionnelles nécessaires.
Dans l’après-midi Ehoud Olmert, a informé officiellement le Président de l’Etat que carte blanche avait été donnée à l’armée pour mener à bien l’opération ‘Plomb durci’, et que celle-ci n’en était qu’à sa première phase, par rapport à celles élaborées par le cabinet israélien de sécurité.

Le président a approuvé et en enfoncé le clou : « Israël ne combat pas la population palestinienne mais le Hamas qui prône la poursuite de la violence. Personne au monde ne comprend pourquoi le Hamas continue à tirer des missiles sur Israël », a-t-il déclaré.

Et si Israël réaffirme son point de vue, c’est parce que plusieurs acteurs internationaux ont pressé Jérusalem ces dernières 24 heures, de cesser les hostilités.

Paris et Londres, en tête, devraient présenter lors d’une réunion d’urgence des ministres des affaires étrangères européens un texte destiné à forcer Israël a stopper son offensive.
Bernard Kouchner a même déjà prié Ehoud Barak d’instaurer un cessez-le-feu humanitaire pour 48 heures. Demande rejetée.

Le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit a présenté pour sa part une proposition à son homologue turc censée permettre de mettre fin aux raids de Tsahal à Gaza.

Même demande formulée depuis le siège de l’Onu à New-York.
« Tout ceci doit cesser. Israël et le Hamas doivent mettre fin à leurs actes de violence et prendre toutes les mesures pour éviter les pertes civiles. Un cessez-le-feu doit être décrété immédiatement » a affirmé Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU.

La communauté internationale, diplomatie oblige, appelle donc à l’arrêt des hostilités. Il semblerait cependant que le ministère des Affaires Etrangères israélien se soit assuré du soutien des états occidentaux, au moins jusqu’au 5 janvier prochain.
La ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni sera ainsi reçue vendredi à Paris par le président français Nicolas Sarkozy, pour expliquer la position d'Israël.

mardi 30 décembre 2008

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Diplomatie

Soutien tchèque à Israël

Le ministre des Affaires Etrangères de la république tchèque, Karl Shwarzenberg, dont le pays va assurer, à partir du 1er Janvier 2009, la présidence du Conseil de l’Union européenne, a affirmé au cours d’une interview donnée à un quotidien national, qu’Israël a «pleinement le droit de se défendre» et imputé la responsabilité du nombre élevé de morts dans la bande de Gaza au Hamas.
«Nous devons clairement comprendre une chose : Le Hamas a augmenté de manière très importante le nombre des roquettes tirées sur Israël, depuis la fin de l’accalmie, le 19 décembre. Cette chose est inadmissible» a encore ajouté le chef de la diplomatie tchèque.

Sécurité

Reprise des tirs palestiniens

[© Flash90] Après un calme relatif ce mardi matin, la ville de Sdérot a été la cible de tirs de roquettes qui ont déclenché l’alerte «Couleur rouge» à plusieurs reprises. Un bâtiment d’habitation a été touché de plein fouet, mais on ne déplore, outre les dégâts matériels, qu’un blessé léger.

Les opérations aériennes de Tsahal se sont elles aussi poursuivies, avec notamment le bombardement du poste de police de Han Younès, qui a causé un mort et deux blessés. Par ailleurs, selon des sources palestiniennes, deux sœurs âgées de 11 et 14 ans ont été tuées lors d’un autre raid de l’aviation israélienne à Beith Lahiyé dans le nord de la bande de Gaza.

Politique

Carte blanche à l'armée

[© Flash90] Le Premier ministre Ehud Olmert, a informé le Président de l’Etat que carte blanche avait été donnée à l’armée pour mener à bien l’opération «Plomb durci», et que celle-ci n’en était qu’à sa première phase, sur celles élaborées par le cabinet israélien de sécurité.
Shimon Pérès, qui a pris ces derniers jours une part active au processus diplomatique international pour expliquer la position d’Israël, par des contacts personnels avec de nombreux dirigeants mondiaux, a quant à lui déclaré que l’Etat hébreu «n’était pas en guerre contre le peuple palestinien mais contre une organisation terroriste ayant gravé sur son drapeau la poursuite des violences et la déstabilisation de la région».

Economie

10% des industries sont touchées
La situation spéciale créée par l’offensive de Tsahal dans la bande de Gaza, impacte, d’un point de vue économique, quelque 10% des industries israéliennes, et la décision de ce jour d’englober dans la «zone de protection» toutes les localités situées dans un périmètre de 30 kms des territoires autonomes palestiniens, devrait coûter au marché israélien plusieurs milliards de shekels supplémentaires.
Cette décision concerne notamment toutes les entreprises n’ayant pas, en leur sein, d’espace protégé contre les roquettes, et qui doivent conséquemment rester totalement fermées.

israel infos

Etat d'alerte dans le Nord


L'armée israélienne garde la frontière nord avec le Liban.
Photo: AP , JPost

Par Y. KATZ


Tsahal a augmenté son niveau d'alerte dans le Nord. L'armée craint en effet que des groupes terroristes palestiniens, agissant sous les auspices du Hezbollah, lancent des roquettes sur Israël dans les jours à venir, ouvrant un autre front au moment où l'armée israélienne combat le Hamas dans la bande de Gaza.


La semaine dernière, les Forces armées libanaises ont découvert 8 roquettes Katioucha dans la ville de Nakoura, au Sud Liban, prêtes à être lancées sur l'Etat hébreu.

Des officiels de la Défense avaient alors déclaré que les groupes palestiniens - responsables des attaques de roquettes cette année sur Kyriat Shmona et Shlomi - prévoyaient de nouveaux tirs pour affirmer leur allégeance au Hamas.

En effet, la seconde guerre du Liban a éclaté deux semaines après l'incursion de Tsahal dans Gaza, suite à l'enlèvement de Gilad Shalit près du point de passage de Kerem Shalom.

Par ailleurs, le Hezbollah s'apprête à commémorer l'assassinat d'Imad Mughniyeh, le chef terroriste de la milice libanaise. Il a été tué dans un attentat à Damas en février dernier.

Le Hezbollah, qui cherche toujours à venger sa mort, pourrait tirer avantage de l'opération à Gaza pour lancer sa propre attaque dans le nord d'Israël.

LES JUIFS SE SONT DEFENDUS, LES JUIFS SE DEFENDENT, LES JUIFS SE DEFENDRONT


Vous avez dit…

Je dînais hier avec deux amis de Toulouse. C. me disait ne pas voir d’issue au conflit israélo-palestinien. Je me suis dit : comment pourrait-il penser autrement avec ce que les ondes répandent ? Lui qui m’a souvent ouvert les yeux sur certaines réalités, car il est plongé dans le monde social et il est féru d’économie.

En géopolitique, nous sommes tellement martelés qu’il est difficile de rester un esprit indépendant.

Je tente de leur expliquer qu’il y a une guerre contre les extrémistes, les fanatiques et non contre les Palestiniens ; qu’Israël négocie avec Mahmoud Abbas, qui représente les modérés mais qu’il ne peut demeurer coi devant des bombardements incessants : quel Etat supporterait de recevoir quelques milliers d’obus sans broncher ?

Que le conflit n’est plus tant israélo-palestinien qu’israélo-extrémistes, je parle, mais vois leurs regards qui n’osent me contredire. Si je leur disais que combattre Ben Laden c’est combattre le fanatisme meurtrier, pas le peuple Afghan, je pense qu’ils seraient d’accord.

Sur Israël et les Palestiniens, ils savent que j’en sais beaucoup, mais ils ne me questionnent pas, et j’ai toujours l’impression désagréable de produire un discours creux qui les laisse perplexes.

Pour comprendre la remarque de C., j’ai écouté ce matin les radios, j’ai glané. Je me suis dit que les commentaires que j’entendais auraient pu aussi bien avoir été prononcés in extenso il y a deux ans (guerre 2006 Israël-Hezbollah), cinq ans (intifada, vagues d’attentats-suicides), il y a quatorze ans (idem) etc.

Du réchauffé. Enfin, pas tout à fait. L’ONU condamne, mais ne nomme personne. Il faut arrêter « les opérations militaires ». Que ne l’a-t-elle dit depuis 2001 que le Hamas canarde Israël ? Que ne s’est-elle réunie en urgence quand, pendant la « trêve » entre Israël et le Hamas à Gaza, ce dernier a tiré 377 roquettes et obus sur la population uniquement civile du sud d’Israël (dont 200 pour le seul mois de novembre) ?

Mais voilà. J’ai entendu ce matin cette chose surprenante : « Les deux camps entretiennent l’escalade ». Rien de méchant à priori. Ca bombarde des deux côtés. Mettre sur le même plan Israël et le Hamas, c’est comme faire une équivalence entre un preneur d’otage et le GIGN.

« A Gaza ce sont des scènes de film d’horreur ». C’est vrai que les hommes du Hamas, ceints de noir avec leur bandeau vert au verset coranique, tenant leur lance-roquettes, avec leur horde de martyrs potentiels qui défilent en robe blanche ceinturés d’explosifs, comme des jeunes vierges communiants ou, version plus trash, des aficionados du Ku Klux Klan, tous proférant des horreurs antisémites, c’est vraiment une scène d’horreur.

Ah, pardon, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Il s’agit des scènes de destruction, des corps de Palestiniens morts répandus, du sang, des gravats.

Qu’ils sont de piètres communicants, ces Israéliens. Même pas fichus de montrer un corps déchiqueté par une roquette Qassam. Même le petit Ofer Twito, 8 ans, amputé d’une jambe à cause de l’explosion d’une roquette en février dernier, on ne le médiatise pas…

Ou le corps déchiqueté de Jimmy Kedoshim, du kibboutz Kfar Aza, tué par une attaque de mortier en octobre 2008. Au moins un petit bout… Et bien non. Pas vu, pas pris.

« Israël se plaint des roquettes, mais il n’a eu que 10 morts » entend-je d’un spécialiste du Moyen-Orient, qui n’est en fait qu’un idéologue bien connu dirigeant un magazine de propagande. Mais puisqu’il se dit spécialiste, qui le contestera ? Pas le journaliste qui lui donne la parole.

Comme quand on entend sur les ondes Nasrallah appeler le monde arabe à se mobiliser contre Israël, et puis ensuite les paroles du ministre israélien de la Défense. C’est vrai, Nasrallah est un chef, pas de raison de ne pas lui donner la parole.

Un fasciste islamiste, dont les troupes fanatisées font le salut nazi (et si !) et sont prêtes à se faire sauter n’importe où, sur ses ordres, y compris à Beyrouth, mais un chef tout de même.

Donc à mettre au même plan qu’Ehud Barak, qui n’est au fond qu’un militaire devenu politicien. Comme Nasrallah.

« Que 10 morts ». Mais soyons tatillons ; Israël a eu 24 morts depuis que les roquettes arrosent le Néguev occidental (Sdérot, Nétivot et les kibboutz alentours), soit depuis 2001.

Alors « qu’en deux jours, Israël a fait plus de 300 morts » poursuit le spécialiste. Comme en chacun de nous sommeille un mathématicien, on a vite fait le calcul : 24 morts pour Israël en plusieurs années, ça fait un ratio annuel très faible.

Et plus de 300 morts palestiniens en deux jours, c’est terrible.

En termes de chiffres comme en termes d’images, Israël est à la masse. Puisqu’il refuse de montrer ses morts, il pourrait au moins avoir plus de victimes ! Il faudrait que je demande au spécialiste à partir de combien de morts le gouvernement israélien aurait le droit de se défendre.

Chaque missile tiré par les lanceurs islamistes l’est dans le but affiché de faire des victimes civiles. Et d’ailleurs, les 24 victimes israéliennes sont civiles. Et les lanceurs de roquettes en sont ravis. Mais il n’y en a que 24 !

Sur les quelque 300 morts palestiniens, 97% sont des « activistes » du Hamas (prenons la terminologie en vogue pour ne pas choquer les spécialistes). Oh, on n’est pas obligé de le croire. On peut choisir de croire le Hamas. On est libre.

Et pour les victimes civiles palestiniennes, Israël n’est pas ravi du tout. Il a appelé sur leur téléphone portable les habitants des bâtiments qu’il allait bombarder (car abritant des stocks d’armes) et a parachuté des tracts demandant aux civils de s’éloigner de telle ou telle zone. Et tout le monde connaît la capacité de renseignement de l’armée israélienne.

Mais « à Gaza, on vit dans la peur » témoigne une habitante de Gaza. C’est absolument incontestable. Des F16, des bombes, c’est terrifiant et il n’est pas raisonnablement possible de ne pas compatir avec la population gazaouie.

Mes amis du kibboutz Nir-Am (entre la bande de Gaza et Sdérot) n’aiment pas parler de peur. Ils la tournent en dérision, comme pour la conjurer.

Quand les roquettes s’abattent de façon aléatoire dans le temps et l’espace, quand l’une d’elle explose à 80 mètres de la maison et qu’on n’a pas le temps de courir aux abris trop peu nombreux, on serre les dents.

Quand il faut expédier ses enfants chez un frère ou un parent loin de là, et vivre soi-même calfeutré, on préfère encore serrer les dents. Les gens que je connais ne se plaignent pas. Ils se plaignent moins que moi du froid à Paris !

Et voilà un autre fait pas médiatique du tout : Israël construit des abris anti-roquettes !! Fou, non ? Israël a mis au point une alarme qui donne le signal dès qu’une roquette est tirée (10 à 15 secondes pour se mettre aux abris). D’où les « que 24 morts ».

Les enfants de Sdérot sont en majorité suivi par des psychologues pour des syndromes de stress post-traumatique. Autant dire que c’est une non-information. Aujourd’hui, il faut du « Kill Bill », du sang, des pleurs, du drame.

Montrer des abris anti-roquettes, des gens courageux qui subissent les tirs de la haine, c’est nul.

En fait, ce que beaucoup aimeraient sans se l’avouer, c’est qu’Israël se fasse bombarder sans réagir. Quand le sympathique Saddam Hussein a envoyé 39 scuds sur Israël en 1992, la non-réaction d’Israël a tout juste été accueillie avec un mépris silencieux (« que 2 morts » !).

Depuis l’intensification des tirs de roquettes contre Israël depuis la bande de Gaza, itou, on attend qu’Israël reste tranquille. S’il répond, ce sera de toute façon disproportionné. Il n’a qu’à faire comme le Hamas, envoyer des roquettes artisanales de façon aléatoire sur Gaza, et faire à peu de chose près le même nombre de morts. Ou ne rien faire.

Tant pis pour les spécialistes.

Israël à une armée de défense. Cela n’a que 88 ans (fondation de la Haganah, ancêtre de Tsahal, en 1920). Cela mettra le temps qu’il faut, mais il faudra bien que les tenants de l’immobilisme suicidaire se résolvent à intégrer ce fait : les Juifs se sont défendus, les Juifs se défendent, les Juifs se défendront.

Catherine Leuchter © Primo, 29 décembre 2008

lundi 29 décembre 2008

Actes antisémites sous fond de conflit israélo palestinien


Graffiti antisémite à Ivry et dégradations volontaires du véhicule du rabbin de l'Ecole Juive CHNE OR D'AUBERVILLIERS

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne les degradations volontaires commises dans la nuit du 28 au 29 décembre 2008 sur le véhicule du rabbin de l’Ecole Chné Or d’Aubervilliers.Selon le propriétaire victime,son véhicule a été identifié comme appartenant à un juif du fait qu’il y avait à l’intérieur un candélabre qui servait à l’allumage de la Hanoukah pour la fête des lumières.
Par ailleurs le BNVCA vient d’être informé que des graffitis antisémites « la mort aux juifs »ont été découverts,dessinés sur un mur du centre commercial Jeanne Hachette de la ville d’IVRY -94-

De toute évidence, les auteurs antisémites voudraient par leur geste soutenir et venger les palestiniens .

Parce que la vie de chaque être humain est importante, Le BNVCA qui ne veut pas prendre partie dans ce conflit leur rappelle que-

1-depuis 8 ans le Hamas ,organisation reconnue terroriste,qui a pris le pouvoir à GAZA bombarde chaque jour de missiles Kassam la population civile israelienne et les agglomérations juives d’Israel.Son but avoué est de rayer Israel et les juifs de la carte.Qui peut accepter un tel harcèment meurtrier.

2-le dernier missile GRAD lancé par les terroristes du Hamas ce jour à 8H sur la ville israelienne d’Ashkelon vient de tuer un arabe israelien et d’en blesser 15 autres.

3-le droit international oblige les états à protéger leurs citoyens et à exercer leur droit de légitime défense ;

4- Les villes sous le contrôle de l’Autorité Palestinienne comme RAMALLAH.DJENINE.JERICHO.NAPLOUSE.KALKILYA…
ne sont pas l'objet des ripostes israéliennes.

5-Le Hamas est un obstacleà la paix .

Le BNVCA met en garde tous ceux qui voudraient s’en prendre encore à la communauté juive, alors que le racisme réveillé depuis 2000, par cet antisémitisme d’origine arabo-musulmane, sous fond de conflit israélo palestinien, s’attaque maintenant aux musulmans .
Cette islamophobie, dont les membres de la communauté juive ne sont en rien responsables, atteint désormais les mosquées et les cimetières musulmans ..

Le BNVCA considére qe tous ceux qui comparent les israéliens aux nazis, commettent une erreur grave. De la sorte ils cautionnent les agressions terroristes et les islamo terrorismes.

Le BNVCA considère que tous ceux qui n’ont pas condamné les bombardements commis par le Hamas sur les populations civiles d’Israél se discréditent en stirgmatisant aujourd’hui l’Etat d’Israel

Le BNVCA demande aux autorités de renforcer la surveillance des sites de la communauté juive sur laquelle les supporters du Hamas voudraient exercer leurs actions antijuives.

Barak : une guerre "sans merci"


Le ministre de la Défense et dirigeant du parti travailliste Ehoud Barak a déclaré lundi qu’Israël poursuivrait l’opération militaire à Gaza jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints.
Photo: Ariel Jerowolomiski , JPost

Par JPOST.FR


Le ministre de la Défense et dirigeant du parti travailliste Ehoud Barak a déclaré lundi qu'Israël poursuivrait l'opération militaire à Gaza jusqu'à ce que ses objectifs soient atteints.


"Notre but est de frapper le Hamas et de faire cesser les attaques sur Israël. (…) J'aimerais rappeler au monde entier qu'Israël s'est retiré de la bande de Gaza il y a plus de deux ans. Nous avons donné la chance d'une nouvelle réalité et tout ce que nous avons reçu en retour, ce sont des roquettes et des missiles sur nos citoyens"
, a-t-il déclaré lors d'une session spéciale de la Knesset.

"Nous n'avons rien contre les citoyens de Gaza mais nous sommes engagés dans une guerre sans merci contre le Hamas et ses alliés. Nous faisons de nombreux efforts pour empêcher les pertes civiles… Nous n'empêchons pas l'aide humanitaire d'entrer dans la bande de Gaza."


Le ministre de la Défense a ajouté que l'opération "plomb durci" était en préparation depuis de nombreux mois et qu'il ne regrettait pas la retenue dont Israël avait fait preuve avant le début des opérations.

"Je n'ai jamais considéré la guerre comme la meilleure option… Je suis le ministre de la Défense, pas le ministre de la Guerre" a expliqué Barak en précisant que l'option militaire était nécessaire et qu'elle n'était motivée ni par la revanche, ni par la haine.

La ministre des Affaires étrangères et dirigeante du parti Kadima Tzipi Livni s'est adressée aux ministres présents à la Knesset juste après Barak. Elle a réaffirmé la responsabilité du Hamas dans la crise à Gaza.

Livni a ajouté qu'Israël voulait la paix mais qu'il devait "se battre contre ceux qui veulent nous empêcher de vivre en paix".

Elle a réaffirmé son intention de poursuivre le processus de paix avec l'Autorité palestinienne.

Or, le négociateur palestinien Ahmed Qoureï a déclaré lundi que les négociations ne pourraient pas se poursuivre tant qu'Israël attaquerait Gaza.
De son côté, le dirigeant du Likoud Binyamin Netanyahou a critiqué la longue retenue dont Israël avait fait preuve avant d'attaquer Gaza en arguant qu'aucun pays au monde n'aurait attendu si longtemps quand ses citoyens se trouvaient sous les feux ennemis.

Il a à son tour affirmé que l'opération devait renverser le régime terroriste à Gaza et stopper les tirs de roquettes dans le sud du pays.
Netanyahou a également appelé tous les citoyens d'Israël, arabes et juifs, à "rester loyaux envers l'Etat d'Israël durant cette guerre contre notre ennemi".

Il a exhorté les leaders de communautés arabes à condamner le fondamentalisme.


Netanyahou a en outre encouragé le Premier ministre Ehoud Olmert à renvoyer le ministre de la Culture et des Sports Ghaleb Majadle du gouvernement pour avoir boycotté la rencontre ministérielle de dimanche en marque de protestation contre l'opération à Gaza.

Deux ministres arabes, Muhammad Barakei (Hadash) et Taleb A-Sanaa (Liste arabe unifiée) ont été renvoyés de la session spéciale de la Knesset pour avoir interrompu le discours de Netanyahou à plusieurs reprises.

ISRAEL et LA RACAILLE : UN EXEMPLE A SUIVRE



LA SUITE DE LA BD ICI

TSAHAL POURSUIT SON ACTION SUR GAZA


Soldats israéliens à Gaza, dimanche.
Photo: AP , JPost

L'armée de l'air israélienne a bombardé l'Université islamique et le bâtiment du gouvernement - deux centres de pouvoir du Hamas - dans la ville de Gaza tôt lundi matin.

Deux laboratoires de la faculté, utilisés comme centres de recherche et de développement par l'aile militaire du Hamas, ont été visés. Le développement d'explosifs s'y faisait sous les auspices des professeurs de l'université.

Ce bâtiment d'enseignement supérieur était également le lieu de rendez-vous d'anciens responsables du groupe terroriste. L'armée israélienne a également ajouté que des roquettes et des explosifs étaient emmagasinés dans les locaux de l'université.

D'autre part, Tsahal a visé une résidence destinée à recevoir les invités du gouvernement du Hamas, ainsi qu'une maison proche de celle d'Ismail Haniyeh, dans un camp de réfugiés à proximité de la ville de Gaza. Le Premier ministre du Hamas n'était pas chez lui au moment de l'attaque.

Par ailleurs sept Palestiniens ont été tués par les tirs de l'armée israélienne de dimanche soir, selon Israel radio. Au total, 307 Palestiniens auraient trouvé la mort suite aux opérations de Tsahal dans la bande de Gaza.

L'Etat hébreu a poursuivi ses frappes aériennes sur l'enclave palestinienne dans l'après-midi du 28 décembre. 40 tunnels situés le long du corridor Philadelphie ont été bombardés.

Peu de temps avant, la Défense israélienne a reçu l'accord du gouvernement pour la mobilisation de 4 500 réservistes destinés à venir renforcer les forces terrestres à l'intérieur de Gaza. L'objectif étant de détruire les infrastructures du Hamas.

Les forces armées israéliennes ont été placées en état d'alerte à travers tout le pays après l'avertissement des Renseignements militaires selon lequel le Hamas préparait une attaque terroriste - incluant probablement l'enlèvement d'un soldat - pour se venger du bombardement massif et sans précédent de Gaza par Tsahal qui a lieu depuis samedi 27 décembre.

TSAHAL MOBILISE

dimanche 28 décembre 2008

Gaza - Comment a été préparée l'offensive contre le Hamas


Depuis longtemps habitués à vivre sous la surveillance aérienne et sous la menace de "raids ciblés" israéliens, les dirigeants du Hamas ont été pris par surprise par l'offensive israélienne lancée sur Gaza. Une offensive massive, qui semblait largement prévisible, mais qui n'en a pas moins trouvé de nombreux membres du mouvement islamiste à découvert. Plusieurs dizaines semblent ainsi avoir été tués dans le QG de la police dans Gaza-ville, en plein défilé de policiers du Hamas. Le mouvement a également été forcé de reconnaître que ses installations avaient été lourdement touchées et qu'un grand nombre de ses combattants avaient péri ou avaient été blessés, dont trois officiers de haut rang.

La raison : l'attaque lancée simultanément par une soixantaine d'appareils de l'armée de l'air israélienne a été longuement préparée, et précédée d'une campagne d'intoxication à destination du Hamas particulièrement efficace. Les préparatifs de l'opération avaient en fait commencé, selon le journal Haaretz, généralement bien informé, six mois plus tôt, alors que le Hamas et Israël négociaient une trêve avec l'aide de l'Egypte. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, avait alors demandé aux renseignements de recenser les sites des services de sécurité du Hamas et d'autres groupes armés dans la bande de Gaza. Une fois obtenue la localisation des stocks d'armement, des camps d'entraînement et des logements des principaux responsables du Hamas, le plan d'attaque avait été rangé dans un tiroir. Pour en être retiré un mois avant le déclenchement des raids.

Le calme avant la tempête

L'armée israélienne s'est ensuite signalée par sa retenue. Même lors des tirs de 70 roquettes, pour la plupart lancées par le Hamas. Il s'agissait pourtant du pire tir de barrage du mouvement islamiste depuis la fin des six mois de trêve avec Israël, le 19 décembre. Le Hamas avait même émis un communiqué se moquant ouvertement du cabinet de sécurité israélien "qui passe son temps à discuter des décisions pour stopper les tirs" alors que ses combattants "bombardent avec des dizaines de roquettes et d'obus de mortiers".

Deux jours avant le déclenchement des raids aériens sur Gaza, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, se rendait au Caire pour y rencontrer le président Hosni Moubarak. Sur le terrain, l'armée ne bougeait. Le lendemain, le ministre de la Défense Ehud Barak autorisait même l'entrée de convois humanitaires à Gaza - une décision en fait destiné, selon un haut responsable israélien, à tromper le Hamas et lui donner l'impression que l'opération de représailles n'était pas pour tout de suite. Même objectif caché derrière l'annonce, faite le même vendredi par le bureau du Premier ministre, que le cabinet se réunirait... le dimanche suivant, pour "discuter" de l'éventualité d'une opération massive à Gaza.

Autre manoeuvre destinée à endormir la méfiance du Hamas : selon Haaretz, le commandement de la région sud, en charge de Gaza, est parti en permission peu avant les raids. "Cela n'a pas échappé au Hamas", écrit le quotidien en citant un responsable de la Défense qui a noté que le mouvement islamiste avait dans un premier temps évacué ses locaux avant de les réintégrer au vu du comportement des autorités israéliennes. Pour ajouter à cette intoxication, les raids aériens ont été lancés un samedi, jour du Shabbat, le repos hebdomadaire juif. "Israël n'est pas supposé lancer une guerre le samedi. L'élément de surprise explique le grand nombre de morts" dans les rangs du Hamas, écrit le quotidien Yediot Aharonot.

ISRAEL : Police en état d'alerte



La police israélienne est en état d'alerte depuis le lancement de l'offensive dans la bande de Gaza.
Des informations portant sur les intentions des organisations terroristes de perpétrer des attentats-suicide en Israël sont parvenues aux forces de sécurité, qui craignent également des tentatives d'enlèvement de civils et de soldats.

Les forces de l'ordre doivent également faire face aux troubles dans les territoires de Judée-Samarie et à Jérusalem-est, où un policier a notamment été heurté par un véhicule conduit par un jeune Palestinien.

Plusieurs habitants des quartiers arabes de la capitale ont par ailleurs été arrêtés, après avoir lancé des pierres sur les membres des forces de sécurité israéliennes.

Dans plusieurs villes palestiniennes de Judée-Samarie, telles que Ramallah, Hébron et Naplouse, des manifestations ont été organisées contre l'opération israélienne dans la bande de Gaza.

A Hébron, le cimetière juif a essuyé des tirs, les Israéliens qui se recueillaient sur place n'ont pas été blessés.
Toujours dans les environs, un bébé israélien de 8 mois a été légèrement blessé par des jets de pierres. A Kiryat Arba également, on signale des jets de pierres massifs. Manifestations également dans plusieurs localités arabes israéliennes, aux abords desquelles la police à considérablement renforcé ses effectifs.

Comme le Hezbollah en 2006, le Hamas dénonce la riposte israélienne disproportionnée


Khaled Asmar - Beyrouth
MédiArabe.Info

Moussa Abou Marzouk affirme que le temps d’éradiquer le Hamas est révolu




En 2006, le Hezbollah affirmait que "l’entité sioniste" préparait une vaste opération au Liban, en octobre, pour justifier son opération du 12 juillet, déclenchant la guerre de 33 jours. Aujourd’hui, le Hamas adopte la même stratégie.

Le Hamas dénonce les raids israéliens « disproportionnés », et déplore « la violence de Tsahal en riposte à quelques missiles tirés depuis Gaza ». Moussa Abou Marzouk, vice-président du bureau politique du Hamas réfugié en Syrie, a été interrogé cette nuit par la télévision « Al Arabiya » (émission Panorama). Comme Hassan Nasrallah en juillet 2006, il a défendu l’idée selon laquelle « Tsahal prétexte les tirs de roquettes pour tenter d’éradiquer le Hamas et d’anéantir toute résistance », sans pour autant expliquer pourquoi le Hamas donnait sciemment l’occasion à Tsahal d’accomplir son scénario ?

Cependant, Abou Marzouk reste confiant, affirmant que « le temps d’éradiquer le Hamas était résolu ». Les responsables du mouvement islamiste sont déterminés à sacrifier tout le peuple palestinien. Ismaël Haniyeh a en effet affirmé que « la résistance se poursuivait jusqu’au dernier palestinien », et que « le Hamas ne brandira pas les drapeaux blancs ». Comme Khaled Mechaal et Abou Marzouk, Haniyeh compte exploiter les images du « massacre » pour sensibiliser les populations arabes et déstabiliser les régimes qualifiés de comploteurs. Mais il a oublié que ces peuples sont de plus en plus informés, et que le Hamas a du mal à les berner une nouvelle fois. Les images des raids israéliens parlent d’elles-mêmes [cliquez ici pour en voir un extrait].

En effet, les 229 morts tombés au cours des raids de ce samedi, et de la nuit de samedi à dimanche, sont dans leur majorité des membres du Hamas, comme le démontre la vidéo. Mais Abou Marzouk continue d’affirmer qu’il s’agit de civils, estimant que les membres des forces de l’ordre et les policiers tués dans les permanences sont des fonctionnaires, donc des civils ! Abou Marzouk précise qu’aucun membre des brigades Ezzeddine Al-Qassam n’a été touché, faisant ainsi la part entre la police, aux ordres du Hamas, le Hamas en tant que mouvement politique, donc pacifistes, et son bras armé.

Ghassan Al-Khatib, enseignant universitaire à Bir Zeit, est intraitable dans son commentaire : « le Hamas veut utiliser l’escalade pour régler ses comptes avec Ramallah, avec le Caire et avec Riyad ». Al-Khatib explique que « le Hamas accuse à tour de rôle l’Autorité palestinienne, l’Egypte et l’Arabie saoudite de comploter avec Israël contre la résistance ». Ce qui confirme que l’agenda du Hamas lui est dicté par l’Iran, qui est son bailleur de fonds. Téhéran poursuit ainsi son hégémonie dans la région et s’appuie sur le Hamas pour menacer l’Egypte, comme il exploite le Hezbollah pour menacer les monarchies du Golfe. Le Bahreïn vient en effet d’accuser une cellule terroriste démantelée d’avoir suivi des entraînements en Syrie pour commettre des attentats d’envergure à Manama.

L’axe syro-iranien cherche à précipiter la région dans le chaos pour échapper à la pression internationale dans les dossiers nucléaires et dans celui du Tribunal international (Hariri). Damas et Téhéran sont capables de détruire toute la région pour parvenir à leurs objectifs. Prions pour que les Israéliens ne tendent pas la main à Assad pour le renflouer, au nom de la paix. Car Assad est le spécialiste de la guerre et du terrorisme, et ne saurait conclure une paix durable.

Khaled Asmar

Nouveaux raids israéliens sur Gaza



C.J. (lefigaro.fr)

MINUTE PAR MINUTE- Le ministre israélien de la défense n'a pas exclu la tenue d'une opération terrestre contre le Hamas. Tsahal aurait commencé à masser des troupes aux abords de la bande de Gaza.

8h30 : Condamnation du Conseil de Sécurité. Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé, dans une déclaration non contraignante, à la fin immédiate de toutes les activités militaires dans la bande de Gaza.

» REACTIONS - L'Union européenne appellle à un «cessez-le-feu» immédiat»


8h26 : Une aide humanitaire à Gaza. Ehud Barak a autorisé le passage d'un convoi d'aide humanitaire et de médicaments à destination de la bande de Gaza. Le convoi sera formé par des organisations humanitaires internationales.

Selon les médias, le ministre de la défense a pris cette décision pour faciliter les efforts visant à légitimer sur la scène internationale l'offensive.

08h11 : Le bilan s'alourdit. Plus de 270 Palestiniens ont été tués et 620 blessés dans les raids aériens israéliens. « Plomb durci », qui vise à mettre fin aux tirs de roquettes sur Israël à partir de Gaza, est une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années.

7h07 : Vers une opération terrestre ? «Nous sommes prêts à toute éventualité. S'il est nécessaire de déployer des troupes pour défendre nos citoyens, nous le ferons», a affirmé le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.

Selon les médias israéliens, l'armée a commencé à masser des troupes aux abords de la bande de Gaza.

6h53 : L'opération « plomb durci » est entrée dans sa seconde journée. Moins de 24 heures après les premiers bombardements qui ont visé samedi les installations de sécurité du Hamas et quoi ont fait plus de 230 morts et 620 blessés, l'armée de l'air israélienne a mené dimanche matin de nouveaux raids dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza.

Ont été notamment visés un camion citerne circulant près de Rafah, à la frontière avec égyptienne, un poste de police et le camp de Jabaliya. Selon le Hamas, ces bombardements auraient fait de nombreux blessés.

5h00 : La nuit n'a pas interrompu les opérations. Un porte-parole de l'armée israélienne a confirmé que Tsahal avait continué de mener dans la nuit une vingtaine de « raids, notamment contre une mosquée, qui abritait des terroristes».

4h30 : l'ONU consulte. Les consultations d'urgence au sein du conseil de sécurité pour discuter d'une demande libyenne d'arrêt immédiat des raids aériens israéliens sur la bande de Gaza ont débuté.

21h13 : Washington accuse le Hamas. La Maison Blanche estime que c'est au Hamas de mettre un terme aux frappes israéliennes en cessant ses propres tirs de roquettes sur Israël, a-t-elle indiqué samedi. «Ces gens (le Hamas, ndlr) ne sont rien d'autre que des voyous et Israël défend son peuple contre les terroristes comme le Hamas », a déclaré un porte-parole.

20h59 : Vers une troisième intifada ? Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a appelé samedi les Palestiniens à déclencher une nouvelle intifada contre Israël et a évoqué une reprise des attentats suicide, dans un entretien à la chaîne satellitaire al-Jazira.

"Le temps de la troisième Intifada est arrivé"



Par AP
Les appareils de l'aviation israélienne ont continué à frapper des cibles disséminées dans tout le bande de Gaza dimanche matin.
Photo: AP , JPost

Les appareils de l'aviation israélienne ont continué à frapper des cibles disséminées dans toute la bande de Gaza dimanche matin, en faisant exploser notamment des installations de télévision, après des raids qui ont fait plus de 230 morts et au moins 400 blessés samedi.



Ces attaques sans précédent ont déclenché des réactions de protestation dans tout le monde arabe et de nombreux alliés d'Israël ont demandé à l'Etat hébreu de la retenue, bien que les Etats-Unis aient désigné le Hamas comme responsable de cette riposte.

Mais rien ne paraît indiquer une fin proche des opérations. Israël a laissé entendre qu'elle viserait individuellement les dirigeants du Hamas, et les activistes ont continué d'envoyer des roquettes contre son territoire. Des centaines de soldats d'infanterie et de blindés israéliens se dirigeaient dimanche aux premières heures de la nuit vers la bande de Gaza dans la perspective d'une possible invasion terrestre, ont indiqué des membres de Tsahal s'exprimant anonymement.

Lors de la première attaque, dimanche matin peu après minuit, des Palestiniens ont affirmé que l'aviation israélienne avait bombardé une mosquée, près de l'hôpital de Shifa à Gaza, la mosquée "servant de base à des activistes terroristes" ont expliqué des militaires israéliens. La télévision Al Aqsa TV a notamment été visée mais a continué à émettre après la destruction de ses studios.

Par ailleurs, au cours de ces attaques, un Israélien a été tué dans la ville de Netivot et six personnes blessées, selon les services de secours.

Les réactions dans le monde


Dans une déclaration à la télévision samedi soir, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, a affirmé que l'objectif était "d'améliorer la situation sécuritaire des habitants de la partie sud du pays". "Cela pourrait prendre un certain temps", a-t-il ajouté.

"Il y a un temps pour le calme et un temps pour le combat, et maintenant, c'est le temps du combat. L'opération sera élargie autant que nécessaire", avait déclaré un peu plus tôt le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, lors d'une conférence de presse.

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, le Vatican, l'ONU et l'émissaire spécial du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, ont appelé au calme et la Ligue arabe se réunira au Caire dimanche pour discuter de la situation.

La Présidence du Conseil de l'Union européenne a condamné dans un communiqué "les bombardements israéliens" et les tirs de roquettes en provenance de Gaza, demandant leur arrêt immédiat. Elle a également condamné "l'usage disproportionné de la force". "Il n'y a pas de solution militaire à Gaza" a souligné la présidence du Conseil de l'UE, demandant l'instauration d'une trêve durable.

Le Président français Nicolas Sarkozy a condamné fermement les "provocations irresponsables qui ont conduit à cette situation ainsi que l'usage disproportionné de la force"; demandant l'arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que les bombardements israéliens à Gaza.
Mahmoud Abbas a par ailleurs publié un communiqué dans lequel il "condamne cette agression". Le responsable du Fatah appelle Israël à la retenue.

Faouzi Barhoum, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique a quant à lui promis que "le Hamas continuerait de résister jusqu'à la dernière goutte de sang".

Dans un discours prononcé sur une chaîne de télévision locale de Gaza, le Premier ministre du Hamas, Ismaël Haniyeh, a affirmé que son mouvement "ne serait pas intimidé". "Nous sommes plus forts, plus déterminés et nous défendrons nos droits encore plus qu'auparavant", a-t-il lancé.

A Damas, Khaled Mechaal, chef politique du Hamas, a appelé les Palestiniens à relancer leur lutte contre Israël. "Le temps d'une troisième Intifada est venu", a-t-il souligné.

samedi 27 décembre 2008

L’Opération « Plomb Fondu » a débuté



La plupart des commentateurs le pressentaient ces derniers jours : la patience israélienne allait enfin prendre fin après des années de retenue. La reprise massive des tirs de roquettes en direction d’Israël fut la goutte qui a fait déborder le vase. Depuis vendredi en fin d’après midi, Tsahal a entamé une vaste opération sur la Bande de Gaza, qui selon les experts militaires jusqu’au plus haut degré est prévue pour durer.


Le ministre de la Défense, lors de son intervention télévisée, a tenu à préciser que « personne ne devait se faire d’illusions”. “Cette opération sera longue et difficile”, a-t-il ajouté, l’heure de frapper est venue». L’objectif de cette opération est de « faire plier le genou au Hamas et de lui ôter l’envie de poursuivre ses tirs sur Israël ». Selon un responsable militaire, « l’ouverture des passages entre la Bande de Gaza et le transfert de matériel humanitaire qui avaient tant surpris et indigné vendredi, ont constitué en fait une diversion pour « endormir » le Hamas. »



Pour le moment, cette opération n’implique que l’armée de l’air, qui depuis 24 heures, bombarde sans arrêt plus d’une centaine de cibles appartenant au Hamas : QG, arsenaux d’armes, postes de police, camps d’entraînements etc. Selon le Hamas, plus de 200 terroristes auraient trouvé la mort lors de ces attaques, mais selon Israël, ce serait plus de 300 qui auraient déjà péri. Simultanément, le Hamas a augmenté le rythme et le rayon de ses tirs de Kassam : plus de 60 tirs qui ont fait hélas un mort et quatre blessés à Netivot. Les villes de Sderot, Ashkelon et Ofakim ont également été visées.



Les rapports faits par les Renseignements militaires attestent que le Hamas avait réussi à accumuler un impressionnant arsenal de roquettes et missiles, profitant de la retenue israélienne et des « trêves » successives contractées entre Israël et l’organisation terroriste. Les dirigeants du Hamas étaient déjà entrés en clandestinité depuis quelques jours en prévision d’une offensive israélienne, et nul ne sait à l’heure actuelle si certains d’entre eux comptent parmi les victimes de l’offensive israélienne. Un responsable du Hamas a cependant déclaré « que son organisation avait été prise par surprise, car ils ne pensaient pas qu’Israël débuterait une offensive avant les élections ».



Les réactions en Israël et dans le monde sont nombreuses et feront l’objet d’une article séparé.

par Shraga Blum
arouts sheva

Gaza : L'UE réclame un «cessez-le-feu immédiat»



TSAHAL DEVRA POURSUIVRE SON ACTION
L'opération "plomb durci", une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années, a été déclenchée à 11H30 (09H30 GMT) lorsqu'une soixantaine d'appareils israéliens ont bombardé une cinquantaine de sites du mouvement islamiste, notamment le quartier général de la police dans la ville de Gaza et des camps d'entrainement.

O.W. (lefigaro.fr) avec agences

L'ensemble des pays arabes et l'Organisation de la conférence islamique (OCI)ont pour leur part condamné les bombardements israéliens, qualifiés de «crime de guerre».

L'Union européenne, les Etats-Unis et la Russie ont appelé samedi à l'arrêt des bombardements israéliens sur Gaza tout en exhortant le Hamas à cesser ses tirs de roquettes sur l'Etat hébreu. L'ensemble des pays arabes et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), basée à Djeddah, en Arabie saoudite ont pour leur part condamné les bombardements israéliens, qualifiés de «crime de guerre» par l'OCI qui regroupe 57 pays et représente 1,3 milliard de musulmans.


L'Union européenne, déplorant «le grand nombre de victimes civiles», «condamne les bombardements israéliens, ainsi que des tirs de roquettes en provenance de Gaza. Elle demande leur arrêt immédiat. Elle condamne l'usage disproportionné de la force». Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Javier Solana a appelé à un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza. Son porte-parole a affirmé que «tout [devait] être fait pour renouveler la trêve.

Nicolas Sarkozy, qui exerce jusqu'à fin décembre la présidence tournante de l'Union européenne, a également demandé «l'arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza». Le chef de l'Etat français «condamne fermement les provocations irresponsables qui ont conduit à cette situation ainsi que l'usage disproportionné de la force», selon un communiqué de l'Elysée. Le premier ministre François Fillon a de son côté fait part de sa «consternation» et exigé une «trêve durable».

• Plus mesurés, les Etats-Unis, allié historique d'Israël, l'ont pressé de faire en sorte que les raids contre le Hamas ne fassent pas de victimes civiles tout en avertissantcelui-ci qu'il devait cesser ses attaques à la roquette «pour que la violence cesse». «Le Hamas doit mettre fin à ses activités terroristes s'il veut jouer un rôle dans l'avenir du peuple palestinien», a déclaré le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

La Russie a appelé Israël à arrêter son «opération d'envergure» contre Gaza et le Hamas à cesser les tirs de roquettes contre le territoire israélien. «Moscou juge nécessaire d'arrêter immédiatement les opérations d'envergure contre Gaza qui ont déjà entraîné de nombreuses victimes et des souffrances du peuple palestinien», a souligné le ministère russe des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni s'est dit «profondément inquiet» après les frappes israéliennes demandant un «maximum de retenue» au gouvernement israélien et un arrêt «immédiat» des tirs de roquettes sur Israël depuis Gaza.

La Turquie s'est bornée de son côté à réclamer l'arrêt immédiat des raids israéliens sur Gaza et exprimé son «mécontentement» face à ce qu'elle considère comme un «coup porté aux initiatives de paix».

Une réunion d'urgence de la Ligue arabe

• A l'issue d'un entretien à Ryad, le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi Abdallah d'Arabie saoudite ont appelé de leur côté à un «arrêt immédiat de l'agression israélienne». Le roi Abdallah II avait auparavant appelé au «retour aux négociations (...) seule solution au conflit israélo-palestinien».

L'Egypte qui a ouvert le terminal de Rafah, frontalier de la bande de Gaza, pour accueillir les blessés palestiniens, «condamne les agressions militaires israéliennes (...) et fait porter la responsabilité à Israël, en tant que force d'occupation, des morts et des blessés», a dit le président Hosni Moubarak.

Le guide de la Confrérie des Frères musulmans, principal groupe d'opposition en Egypte, Mohamed Mehdi Akef, a lui qualifié les raids israéliens «de crime sans aucune comparaison dans l'histoire».

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a annoncé la tenue dimanche au Caire, à la demande de la Jordanie, d'une réunion d'urgence des ministres arabes des Affaires étrangères «pour examiner les raids israéliens contre Gaza».

En Iran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hassan Ghashgavi a demandé une «action urgente (...) du Conseil de sécurité et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et de tous les pays pour empêcher le régime sioniste de poursuivre ses crimes». L'Iran fournit au Hamas une aide financière importante. L'OCI, a qualifié les raids israéliens de «crime de guerre».

• Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a entrepris des contacts avec des dirigeants arabes pour trouver une position «ferme et sérieuse» face à l'offensive israélienne.

GAZA : ISRAEL FRAPPE LE HAMAS


Le cessez-le-feu n'aura duré que six mois à Gaza. Une semaine après la rupture de la trêve par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, l'aviation israélienne a lancé samedi une attaque massive contre des installations du Hamas à Gaza. Au moins trente installations du Hamas auraient été frappées simultanéement dans la ville de Gaza, selon un responsable des services de sécurité palestiniens.
L'aviation israélienne a ensuite étendu ses attaques à l'ensemble de la bande de Gaza où la plupart des quartiers généraux des services de sécurité et de la police ont été bombardés.

Au moins 70 Palestiniens auraient été tués dans les attaques, selon le Hamas.


Pluie de roquettes et d'obus de mortiers sur Israël


Cette attaque semblait inévitable. Les dirigeants israéliens avaient à maintes reprises averti qu'ils voulaient faire cesser les tirs de roquettes et d'obus de mortier depuis la bande de Gaza. En huit jours, près de 200 de ces engins à la trajectoire imprécise sont tombés, parfois en plein désert du Néguev, mais aussi dans les localités israéliennes dont la population vit de nouveau au rythme des alertes en se précipitant dans les abris. Vendredi, ce sont même deux fillettes de Gaza, âgées de 12 et 5 ans, qui ont été tuées par la chute accidentelle d'une roquette palestinienne.


Plus tôt, au moins trois combattants palestiniens avaient été blessés dans le secteur de Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza par des tirs d'obus de l'armée israélienne, selon le Dr Moawiya Hassanine, chef des services d'urgence du territoire palestinien.

L'armée israélienne avait toutefois nié être intervenue dans le secteur et indiqué que deux obus de mortier tirés en direction d'Israël s'étaient abattus dans le nord de la bande de Gaza près du terminal routier d'Erez« qui relie ce territoire à Israël.

A Gaza, les Brigades d'Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas qui contrôle la bande de Gaza, ont revendiqué dans un communiqué les tirs samedi de quatre obus de mortier contre Israël.

leparisien.fr

vendredi 26 décembre 2008

Délit de Blasphème




Cette image m'a valu la censure en France, pays des Droits de l'Homme qui aime à donner des leçons au monde entier, de mon blog vieux de deux ans chez deux fournisseurs, en l'espace d'une semaine
.

Le premier chez over-blog, fut suspendu sans même un mot d'explication.

Le second, copie du premier, fut suspendu par Free, mais cette fois-ci après un échange poli de mail avec un sympathique modérateur manifestement inquiet par des menaces agressives de musulmans bien décidés à faire censurer cette image, et mon blog.

Le délit de blasphème n'existant pas encore officiellement, c'est cet intitulé injurieux qui a été utilisé :
"Diffusion de propos incitant à la haine raciale, Islamophobie"... oui, ce n'est pas une erreur, il s'agit bien du mot "racial", pas "religieux" qui a été invoqué.
voici où nous en sommes en 2008 en France...

Malgré cela, je tiens à préciser que je n'en veux pas particulièrement à ces plate-formes et fournisseurs pour leur lâcheté. Écoutez ce que dis Isabelle Morini-Bosc, directrice de programme sur RTL sur les pressions de la communauté musulmane qui n'hésite plus à menacer physiquement de Fatwa l'ensemble de la rédaction d'une grande radio. J'ai moi-même reçu une dizaine de menaces de mort que j'ai décidé de ne pas prendre au sérieux... tant que je reste anonyme.
Je peux comprendre les pressions qu'on dû subir Over-blog et Free de la part d'une communauté qui peut aujourd'hui menacer et censurer en toute impunité au nom de..., oui? au nom de quoi d'ailleurs?

Non, si je dois en vouloir à quelqu'un, c'est bien à nos hommes et femmes politiques bien-pensants qui ont fait entrer en France environ 10 millions de musulmans en à peine 30 ans, sans jamais avoir permis de faire un débat national sur le caractère sectaire de l'Islam. J'en veux à ces journalistes, médias et "intellectuels" qui, contre toute évidence, veulent nous convaincre que l'Islam est une "religion comme une autre". Et le scandale continue puisque le 18 décembre 2008, Monsieur Nicolas Sarkozy est invité à inaugurer une "mosquée-cathédrale" à Créteil dont 2,3 millions d'euros ont été financés par le contribuable français... qui se croyait laïc depuis la loi 1905.

D'ailleurs, je tiens à préciser pour les nombreuses personnes qui ne connaissent pas l'Islam et pour cause.., qu'il n'y a aucun mensonge ou contre-vérité dans l'image incriminée, voici un bref rappel historique facilement vérifiable:
Le prophète Mahomet, ou Muhammad ou Mohamed, on ne sait plus trop comment l'appeler pour ne pas mettre en rage les musulmans, s'est marié à l'age de 53 ans avec une petite fille de 6 ans et l' a, selon les termes même des hadiths officiels, "défloré" à l'age de 9 ans. Il s'agit donc clairement selon nos lois actuelles d'un "pédophile" et si je comprend que le terme ne fait pas plaisir à entendre il n'en est pas moins vrai.

« Khadija (première femme de Mahomet) est morte 3 ans avant que le Prophète parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aïcha qui était une fillette de 6 ans ; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage. » (Récit du père de Hisham, Bukhari LVIII 236).



Pareillement, ce même Mahomet qui sert de "beau modèle" à des millions de musulmans, a durant les quelques années de son séjour à Médine, attaqué une cinquantaine de caravanes de marchands, faisant de nombreux morts, les butins servant à alimenter ce qu'on est bien obligé d'appeler sa "bande de pillards". Là encore le terme "pillard" correspond tout à fait à la réalité ou alors il faut réécrire la langue française:

« Quand l’apôtre d’Allah avait l’intention de conduire une expédition de pillage, (ghazw ou ghazwa en arabe, ce que l’on traduit en français par razzia – dans le cas du Prophète, un tel pillage constituait un aspect du jihâd) il employait une formule équivoque pour faire croire qu’il allait dans une autre direction. » (Récit de Ka’b ibn Malik, Bukhari LII 197). « Au nom d'Allah le Très Miséricordieux. Ils t'interrogent au sujet du butin. Dis : "Le butin est à Allah et à Son messager." Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants. » [Coran 8:1].



Quant au mot "assassin" il est sûrement le plus justifié puisque la vie de Mahomet fut une longue suite d'assassinats. Il n'aimait pas beaucoup les poètes Mohamed: Il a ainsi fait assassiner Asmâ bint Marwan, une poétesse qui de moquait de lui, ou le poète centenaire Abou ‘Afak, tous deux courageusement poignardés dans leur sommeil. Ou encore Kaab Ibn Achraf, poète juif appelé "à dialoguer" , tout comme Satam b. Abî Al-Huqayq sauvagement assassinés sur ordre (Sa formule était: "Mais qui me délivrera d'Untel?!". Mahomet lui même donna l'exemple en lapidant à mort, bien sûr à mort, une personne de la tribu des Banû Aslam un juif et sa femme (rapporté par Jabir Abdullah, Muslim XVII 4216).
Et que dire des 700 juifs de Médine de la tribu Beni Qoraïzha qui, n'ayant voulu participer aux razzia de Mahomet furent égorgés en une seule journée, leurs femmes et enfants vendus comme esclaves?
Et que penser de ces actes de tortures commis par Mahomet? :

« Quand l’apôtre d’Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu’ils leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés au feu, Allah le gronda et il révéla : la punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent avec toutes leurs forces pour semer la discorde sur la terre sera l’exécution (par décapitation) ou la crucifixion. » (Récit d’Abu Zinad, Dawud XXXVIII 4357).


De toutes évidences devait-il considérer sans rire que lui-même ne semait pas la discorde?

Bref, ma petite image qui m'a valu par deux fois la censure de mon blog en France et l'accusation honteuse et infamante, de " incitation à la haine raciale" apparait finalement bien gentille au regard de la vie du prophète de l'Islam, dit je le répète puisque c'est le terme utilisé en Islam, "le beau modèle", modèle moral à suivre pour des millions de musulmans du monde entier, et désormais 2eme religion de France grâce à la vigilance de nos hommes politiques de tous bords. De là à penser que l'attitude blâmable et indigne de cet homme qu'il est difficile de ne pas nommer "Gourou" puisse expliquer la sur-délinquance des musulmans qui remplissent les prisons européennes, il n'y a qu'un pas.. que pour ma part, je franchis désormais allègrement depuis que j'ai découvert l'Islam, religion criminogène. Et nous sommes de plus en plus nombreux à le penser.

Concernant cette accusation injurieuse de racisme je ne rappellerais qu'une chose: Personne n'est obligé d'être musulman!.
D'ailleurs amis musulmans, puisque vous êtes si croyants, vous devriez commencer à songer à la réponse que vous ferez au Bon Dieu lorsque d'un oeil ironique il vous demandera: "Alors comme ça, la pédophilie, le pillage et l'assassinat par perfidie feraient partie de Mes attributs divins?" Moi franchement, je saurais pas quoi répondre...
Et puis tans pis si je peine nos amis les "musulmans si modérés" qui ne sont finalement pas plus coupables ni responsables que les "nazis modérés" de l'Allemagne hitlérienne... Après tout sous Hitler, personne non plus n'était obligé d'être nazi, quelle différence philosophique entre la chambre à gaz et l'égorgement de juifs... juste parce qu'ils étaient juifs? A quel jeu jouent les musulmans modérés?

C'est vrai, j'ai reçu des menaces de mort, et je viens d'en recevoir de nouvelles, ce qui explique ce ton un peu acerbe. Si mon anonymat me protège pour l'instant je ne prétend pas pas être tout à fait tranquille: Personne ne voudrait subir le sort d'un Théo Van Gogh assassiné par des musulmans. Ni ces maires sommé et menacé de faire construire une mosquée sur leur commune, ni ces directeurs d'établissement scolaires à qui on fait comprendre que s'ils ne retirent pas le porc des cantines ils pourraient provoquer la colère "légitime" de parents islamistes qui ont démontré de quoi ils étaient capables.

C'est pour eux, et pour tous ces pauvres gens comptabilisés injustement comme musulmans en "terre d'Islam", parce qu'ils n'ont pas le libre choix de leur religion, que j'ai décidé de reprendre à zéro ce blog en faisant fi des menaces, le premier devoir d'un homme n'est-il pas de se comporter en homme?, mais sans me faire trop d'illusions: Je sais bien que ma contribution sera à la mesure de mon talent de dessinateur: Modeste et noyée sous le flot d'une puissante désinformation médiatique qui voudrait nous convaincre que l'Islam est "religion de paix et d'amour" (si, ne dites pas que vous ne l'avez jamais entendu celle là).
Je leur offre cette petite image qui en dit long sur la conception du dialogue inter-religieux selon Mahomet:



Paix! comme dirait Pat

(Et vive le pays d'Obama et sa liberté d'expression garantie par le premier amendement de la Constitution américaine! Quant aux homme politiques français qui laissent faire ça, certainement pour des raisons géostratégiques d'approvisionnement en pétrole qui nous dépassent, ils devraient quand même songer à leur écrasante responsabilité pour les générations futures. L'Histoire les jugera.)



Edition du 21 novembre: Merci à CMax mon ennemi politique préféré pour sa planche de soutien.

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Enfin, à titre de souvenirs, les discussions sur le forum Islamie, ceux qui ont fait pression sur over-blog, puis Free pour faire fermer mon blog.(En cliquant sur le titre vous tomberez sur la discussion, d'où évidemment mes contributions ont été effacées) :
La suite ici :
http://herbedeprovence.blogspot.com/

GAZA : Le piège tendu par le Hamas




Un tank israélien en position à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, jeudi.
(AP Photo/Sebastian Scheiner)
Pierre Rousselin

Les tirs de roquette palestiniennes sur le sud d'Israël constituent une provocation visant à contraindre les dirigeants israéliens à s'engager dans une opération militaire contre le Hamas à Gaza.

Depuis que la trêve conclue il y a six mois entre le mouvement islamiste et Israël a expiré, le 19 décembre, deux cents roquettes Qassem et obus de mortier ont été tirés par le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

Jusqu'à présent, Israël retient sa riposte. L'armée est intervenue par deux actions ciblées, la première, mardi soir, pour tuer trois hommes du Hamas qui s'apprêtaient à poser des explosifs le long de la frontière de la bande de Gaza, et la seconde, mercredi, pour éliminer un activiste qui venait de tirer un obus de mortier.

Pour proroger la trêve de six mois, le Hamas voudrait qu'Israël assouplisse le blocus auquel est soumise la bande de Gaza. N'obtenant pas satisfaction, les islamistes ont une fois de plus choisi la confrontation. Incapables de gérer la bande de Gaza, dont ils se sont saisis par la force en juin 2007, ils trouvent dans l'affrontement la seule source de légitimité qui leur reste. Provoquer le conflit vise à persuader le million et demi de Palestiniens qu'ils administrent qu'ils ne sont pas les victimes de leurs dirigeants mais exclusivement d'une violence israélienne aveugle.

En précipitant une escalade en pleine campagne pour les législatives israéliennes du 10 février, au moment où le gouvernement sortant gère les affaires courantes, le Hamas fait le calcul que les Israéliens sont peu pressés de s'engager dans une intervention majeure à Gaza, à sept semaines d'un scrutin national.

Une opération terrestre d'envergure impliquerait de mobiliser des moyens considérables et pourrait se traduire par des pertes importantes dans les deux camps. Plus vraisemblable, une campagne plus prudente de raids aériens, avec le ciblage de dirigeants du Hamas, entraînerait inévitablement des victimes collatérales et aiderait, de ce fait, les islamistes à regagner la crédibilité qu'ils ont perdue, non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie et dans le monde arabe.

Les Israéliens s'efforcent de ne pas tomber dans le piège qui leur est tendu. Le premier ministre, Ehoud Olmert, a fait approuver par son cabinet les plans que l'armée lui a préparés, mais il rejette, pour l'instant, les appels en faveur d'une opération militaire d'envergure. De ce fait, il s'attire les critiques du Likoud de Benyamin Nétanyahou, donné favori par les sondages pour lui succéder.

Tzipi Livni, la ministre des Affaires étrangères, chef de file du parti centriste Kadima, était hier au Caire, où elle a rencontré le président Moubarak. Depuis la capitale égyptienne, elle a promis des représailles et a sans doute informé ses hôtes des intentions israéliennes.

Pour bien faire, Israël doit mettre au point une riposte graduée et bien ciblée, qui pénalise l'appareil du Hamas et non pas la population civile, afin de compromettre le maintien au pouvoir des islamistes à Gaza. Dans les circonstances actuelles, c'est une mission quasi impossible.
lefigaro.fr

jeudi 25 décembre 2008

Sud d'Israël : Pas d'accalmie en ce jeudi 25 décembre.



Une nouvelle journée de guerre semble s'annoncer sur le front sud israélien.
Quatre obus de mortier ont déjà été tirés en début de matinée par des terroristes palestiniens depuis la Bande de Gaza.
Ils se sont abattus dans la zone du terminal frontalier de Nahal Oz.
Des bâtiments ont été endommagés mais aucun blessé n'est à déplorer.


Dans la journée de mercredi, ce sont 68 roquettes et obus de mortier qui se sont abattus sur le Néguev occidental depuis la bande de Gaza. 57 personnes ont été commotionnées dont 31 enfants. De nombreux dégâts matériels ont été constatés.

Face à ce déluge de roquettes, le gouvernement d'Ehoud Olmert se dirige lentement vers une riposte. Le ministre de la Défense a ainsi changé de ton.
« Le Hamas est responsable de ces tirs, et il paiera le prix fort » a déclaré Ehoud Barak, mercredi soir.

De son côté, la ministre des Affaires étrangères israéliennes est arrivée dans la matinée au Caire pour un entretien avec le président Moubarak.
Tsipi Livni devrait lui expliquer qu'Israël, ne pourra éviter de riposter aux tirs permanents en provenance de Gaza.

Moubarak devrait pour sa part tenter la carte de l'apaisement et essayer de relancer des négociations pour un nouveau cessez-le-feu.

En attendant, la détermination israélienne commence à effrayer sérieusement les terroristes.
Les hommes du Hamas dans la Bande de Gaza ont ainsi abandonné leurs postes, se cachant de peur d'une opération imminente de Tsahal dans le territoire côtier.
Les postes de police et les bâtiments officiels de l'organisation terroriste sont désormais, tous, vides.

mercredi 24 décembre 2008

EDITO: ISRAËL SECURITE - LE PIEGE D'UNE REOCCUPATION DE GAZA . Des villes comme Beer-Sheva, Ashdod, Kiriat-Gad sont directement menacées par des roque




Nous l’avions laissé pressentir voici quelques mois : le Hamas et les groupuscules fondamentalistes de la bande de Gaza renforçaient singulièrement leur capacité de nuisance.


Par Mati Ben-Avraham
israelvalley

En particulier, grâce à l’apport de roquettes disposant d’un rayon d’action plus étendu.
Aujourd’hui, les services de renseignements israéliens avertissent : le Hamas et autres disposent de roquettes d’une portée de 40 kms.


C’est-à-dire que des villes comme Beer-Sheva, Ashdod, Kiriat-Gad sont directement menacées. Quelques 800000 Israéliens qui, donc, sont logés à la même enseigne que les habitants de Sdérot et des localités situées à proximité de la frontière Israël-bande de Gaza.

Une donne que les dirigeants israéliens vont devoir affronter avec lucidité et imagination. Trois questions se posent.

Primo, comment sinon arrêter totalement, du moins réduire sensiblement les provocations, sans provoquer un déluge de roquettes en territoire israélien ?

Secundo
, en cas de nécessité absolue de reprise en mains de la bande de Gaza, le problème n’est-il pas tant d’entrer dans la bande de Gaza que d’en ressortir, pour éviter le piège d’une réoccupation?

Tertio
, et le plus important : un Etat peut-il supporter longtemps des atteintes répétées à sa souveraineté nationale sans réagir?

A ce stade, le problème est essentiellement politique. L’état-major a présenté toutes les options possibles, de la riposte graduée à la reconquête, sans oublier les coûts en vies humaines.

La décision ne lui appartient pas. Mais voilà, le politique traîne les pieds. Sans expliquer la ou les raisons de son attentisme. Du coup les agacements se font de plus en plus vifs. Tant côté militaire qu’opinion publique.

A moins que ce qui est considéré comme un laxisme incompréhensible ne fasse partie d’un plan d’ensemble bien calculé, à savoir, pour une fois, tenter de mettre la communauté internationale dans le bain.

Isoler le Hamas. Démontrer sa duplicité. C’est jouable, d’autant plus que les arguments ne manquent pas. Celui-ci, par exemple : par sa démarche, le Hamas vise à torpiller le plan de redressement tant économique que financier de l’Autorité palestinienne, plan mis en action depuis la conférence de Paris, et dont les résultats sont de plus en plus prometteurs.

Insupportable pour Ismaël Haniyeh et les siens qui voient dans la seule violence anti-israélienne la clé de l’établissement d’un Etat palestinien. —