Publié par Collectif Arabes pour Israël
Le juge des référés du TGI de Paris a jugé lundi 27 octobre 208 qu'il n'était pas compétent pour ordonner le retrait d'une vidéo du site du fondateur de la Tribu Ka, réclamé par deux associations qui y voyaient une incitation à la haine contre les juifs. "Le juge des référés n'a pas le pouvoir de qualifier de manifestement illicite un discours et des images qui ne pourraient être reconnues antisémites que par l'interprétation d'une collection d'indices", a estimé le juge Louis-Marie Raingeard, en renvoyant les deux associations vers le juge du fond.
La Tribu Ka officiellement dissoute en 2006 par N. Sarkozy, est un mouvement suprématiste noir, connu pour ses violents dérapages.Au TGI de Paris, les militants étaient venus soutenir leur leader charismatique, Kemi Seba qui avait été à nouveau convoqué mercredi 29 octobre devant la justice. Stellio Capochichi, alias Kemi Seba était cette fois assigné par l'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et l'association J'accuse qui exigeaient le retrait de la vidéo ultra violente, "La France se Hezbollahise", diffusé sur le site Internet du mouvement.
Sur la vidéo, on peut voir de nuit et sur un fond musical particulièrement angoissant, plusieurs jeunes appeler le Hamas et le Hezbollah à les aider dans l'éradication du sionisme en France avant qu'une torche ne réduise en cendre les drapeaux israéliens et américains.
Maître Lilti (avocat de l'UEJF) avait estimé que cette vidéo au caractère "criminogène direct" faisait référence implicitement à la nuit de Cristal (qui sera célébré le 10 novembre prochain). L'avocat avait ensuite conclu son réquisitoire en dénonçant ce qu'il estime être la "preuve de l'antisémitisme obsessionnel de Kemi Seba"
Pour la défense, aucun antisémitisme ne se cachait derrière cet antisionisme radical ! L'avocat de Mr Capochichi avait lancé à la tête du juge "Nous ne sommes ni en Israël, ni à Guantanamo, mais en France, le pays qui a vendu son modèle de liberté théorique au reste du monde !" avant de déclarer "l'interdiction de cette vidéo constituerait une procédure gravement dérogatoire aux principes de la liberté d'expression".
Le juge des référés a estimé de sa part qu'il ne lui revenait pas à lui, "juge de l'évidence", de déterminer si la vidéo litigieuse faisait ou non allusion aux juifs de France et non aux seuls sionistes .La justice française se déclare donc "incompétente".
Mais elle EST de toute façon dans tous les sens du terme, puisque dès qu'il s'agit de donner raison suite à des plaintes déposées par des juifs ou leurs avocats, cette justice injuste et incompétente "banalise" les faits incriminés ou en détourne les termes utilisés, ce qui donne encore plus de force aux manifestations anti-sémites sous toutes ses formes.
Dans ce monde ou nous vivons, la justice n'a rien de Juste, c'est une institution qui fonctionne selon une "règlementation technique" code pénal, code de procédure pénal, j'en passe et des meilleurs. Delà à en attendre quelque chose de Juste de cette institution, c'est une autre affaire !
Pour en revenir à cette décision de "justice", à mon sens le problème est bien plus profond. Je dirais même qu'il s'agit DU problème de toute la France. Tant qu'un pays n'aura pas le courage d'assumer ses actes, sa politique et que, pour ne froisser personne Il appliquera la méthode du "saupoudrage" les responsabilités resteront diluées dans le collectif. C'est tellement plus facile et plus confortable pour les gouvernants ! Les hurluberlus de la "tribu K" et consorts auront bien compris le message, j'imagine que l'on entendra parler d'eux sous peu, mais jusqu'à quand ? Faudra t-il attendre un drame avant que la "justice" se réveille enfin ?
D'ailleurs, à la sortie de tribunal les dérapages antisémites ont repris de plus brelle ! Une distinction, dont les membres de la Tribu Ka à peine sortis de la salle d'audience ont bel et bien fait fi ce mercredi 29 octobre. Ce jour là, le scénario du lynchage, de Maître Stéphane Lilti par les membres déchaînés de la Tribu Ka, semblait avoir été monté avec méthode : " Ça va se finir en agression antisémite…" soufflait avec ironie, dès la sortie de la salle d'audience, une adepte de la Tribu. Quelques mètres plus loin, les militants poursuivaient l'avocat de la partie civile en hurlant "sioniste ! sioniste !". En bas des marches du Palais de Justice de Paris maître Lilti fut violemment pris à partie. Une quarantaine de militants avait alors entamé un brutal numéro d'intimidation : poings brandis, ils encerclent l'avocat en hurlant "Mort au Juif !».
Quel gâchis et quelle honte...
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