AFP
Sept personnes, islamistes présumés, ont été arrêtées mardi matin à Paris et en banlieue, soupçonnées d'être proches de la "mouvance djihadiste", a-t-on appris
Ces sept personnes, qui ont été placées en garde à vue, n'ont "aucun rapport" avec les explosifs découverts le matin même dans des toilettes du grand magasin le Printemps à Paris, a-t-on ajouté de mêmes sources.
La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de Paris, co-saisies de l'affaire, ont d'abord arrêté "un jeune Français converti à l'Islam", ont précisé ces mêmes sources.
Elles ont également interpellé six membres de son entourage, réalisant une cible qualifiée d'"intéressante", selon les mêmes sources.
Tous, à des degrés divers, sont soupçonnés d'appartenir ou, à tout le moins, de fréquenter la "mouvance islamiste radicale", plus particulièrement celle dite "djihadiste".
Ils auraient pu notamment être en relation avec d'autres individus ayant séjourné en terre de djihad, comme l'Irak par exemple, ainsi qu'avec d'autres qui auraient déjà "proféré des menaces".
L'une au moins des sept personnes arrêtées mardi aurait également pu "proférer des menaces sur internet", selon les mêmes sources.