dimanche 8 mars 2009
Iran-Maroc : La surprise !
LE MAROC AURAIT-IL DECLARE LA GUERRE AUX MOLLAHS IRANIENS ?
Après l’annonce de la rupture de ses relations diplomatique avec l’Iran, le ministres des affaires étrangères, le milicien Mottaki a d’abord fait part de sa surprise avant de riposter pour intimider le Maroc afin qu’il revienne sur cette décision.
Il y a un mois dans le cadre de la commémoration de la révolution islamique, un ancien politicien en vogue chez les mollahs a déclaré que le Bahreïn appartenait encore à l’Iran. Ce qui avait été vrai il y a 200 ans. La remarque de ce mollah était en fait une critique contre la politique étrangère du Chah et n’avait en aucun cas l’ambition de remettre en cause la souveraineté du Bahreïn. Cependant, sur un fond de tension avec les Etats-Unis, grand économique et militaire allié de Bahreïn, l’affaire a été surexploitée par les médias américains pour provoquer une affaire internationale qui a failli coûter cher aux mollahs car le seul contrat pétrolier qu’ils ont signé ces derniers temps avait été avec le Bahreïn. Téhéran a présenté de plates excuses, et l’affaire a pris fin notamment parce qu’il s’agissait juste d’un avertissement américain à Téhéran.
Mais entre temps, le Maroc avait sévèrement critiqué une certaine tendance chiite des mollahs à diviser le monde musulman, ce qui a provoqué un gel des relations entre les deux pays. Alors que la réconciliation avec le Bahreïn aurait dû calmer les jeux entre l’Iran et le Maroc, le royaume a prétexté des tensions entre les deux pays pour rompre définitivement les relations avec les mollahs. Il a cependant précisé que le soutien des mollahs aux islamistes marocains n’était pas étranger à cette rupture.
Dans un premier temps, Téhéran a d’abord fait semblant de n’avoir pas eu vent de cette rupture et d’attendre une confirmation afin d’être sûr qu’il ne s’agissait pas d’un canular, laissant ainsi à Rabat, le temps de démentir. En l’absence de ce démenti, il est passé à l’attaque pour intimider Rabat pour qu’il se ravise et annule cette décision méprisante. Téhéran a d’abord démenti les accusations marocaines d’ingérences dans les affaires internes de ce pays avant de critiquer son absence à sa conférence « Soutien à la Palestine, symbole de résistance », synonyme d’un mépris (« sioniste ») pour Gaza. Généralement, quand Téhéran veut faire peur à des partenaires arabes, il les accuse de rouler pour Israël.
Pour l’instant, le Maroc tient ferme sans se laisser déstabiliser. Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, il est même passé à l’attaque : « En faisant référence aux circonstances que traverse actuellement la Oumma islamique et en particulier à la question palestinienne, l’Iran fuit ses responsabilités et tente d’élargir un problème strictement bilatéral à des questions dont elle n’a ni le monopole, ni la légitimité exclusive ».
Or, la « défense de la Palestine » (via le Hamas et le Hezbollah) est le sujet le plus sensible pour les mollahs : leur capacité de nuisance régionale est la garantie de sécurité de leur régime. En s’attaquant à ce monopole vital pour Téhéran, la Maroc vient tout juste de déclarer la guerre aux mollahs !