lundi 18 mai 2009

“L’UE aide les organisations d’extrême gauche”



D’après un nouveau rapport publié par le NGO monitor, qui surveille de près les activités des ONG dans le cadre du conflit israélo-palestinien, l’Union européenne aurait transféré ces dernières années des centaines de milliers de dollars à des organisations de gauche et palestiniennes comptant parmi elles des associations œuvrant contre l’Etat d’Israël. Cette information a été communiquée dimanche matin par Galei Tsahal.

L’UE aurait ainsi trouvé le moyen d’influer, de façon détournée, sur “l’évolution du processus de paix”. Par ce transfert de fonds, l’UE parvient à intervenir dans les coulisses puisqu’on ne lui donne pas la possibilité de jouer un rôle officiel dans la résolution du conflit entre Israël et les Palestiniens, et se permet même de soutenir par ce biais des organismes œuvrant contre l’Etat d’Israël.

Selon le document qui vient d’être publié, des centaines de milliers de shekels seraient versés chaque année à des associations telles que “l’initiative de Genève”, “Mahsom Watch” (qui contrôle l’activité des soldats de Tsahal aux postes de contrôle), “Adallah”, “Ir Amim”, “Les Femmes en Noir” et d’autres encore. Ces derniers temps, l’UE aurait réduit ses dépenses et cessé de soutenir financièrement les grandes organisations, préférant se tourner vers de petites associations -plus modestes mais plus extrémistes encore - qui n’auraient pas encore “fait leurs preuves”.

Michel Gourary, chef du lobby pro-israélien au parlement européen, n’apprécie pas ces pratiques. Il l’a indiqué dimanche matin sur les ondes de Galei Tsahal, la radio de l’armée: “Notre objectif consiste avant tout à utiliser l’argent des contribuables européens pour aider à promouvoir la paix et faire en sorte que l’UE manifeste son intérêt pour cette cause”. Il a précisé : “Nous ne voulons pas de cette ingérence, qui est quelque fois grossière, permettant de soutenir des groupes, pas forcément gauchistes mais extrémistes, qui ont uniquement pour but de critiquer de façon très dure la politique d’Israël”.

Le lobby tente d’orienter cette aide vers des objectifs humanitaires de la gauche, avec l’espoir que les Européens soutiendront des organisations encourageant le dialogue entre Juifs et Arabes, ou aideront des hôpitaux traitant de cas de traumatisme chez les enfants israéliens ou palestiniens, au lieu de proposer leur assistance à des organisations s’activant contre l’Etat d’Israël.




par Claire Dana-Picard