jeudi 7 mai 2009

Procès Fofana: audience suspendue


LE CHEF DU GANG DES BARBARES


SEULEMENT UN VISAGE TUMEFIE ?
Gros incident ce jeudi matin à l'audience du procès dit du « gang des barbares ». Certains des accusés, dont notamment Samir Aït Abdelmalek, sont arrivés au palais de justice le visage tuméfié et marqué de coups. La présidente a en conséquence décidé de suspendre l'audience pour toute la matinée. Hier soir, les détenus écroués à Fresnes ont dû attendre plus de quatre heures avant de rejoindre leur cellule, sans pouvoir ni manger, ni boire, ni aller aux toilettes.

Une escorte leur aurait même dit « vous êtes les Barbares, avec vous, on fait ce qu'on veut », selon l'un des avocats présents à l'audience. Ceux qui sont normalement emprisonnés à Fleury-Mérogis ont été transférés dans la nuit et sans explication à la Santé, ainsi privés de tout effet personnel. Des échauffourées auraient donc éclaté là-bas. Et parmi les filles, l'une d'entre elles n'aurait pas fermé l'œil de la nuit, trimballée à trois reprises d'un établissement à un autre.



Me Sebban n'était pas le seul à recevoir une lettre de menaces mardi, puisque Me Attias a tenu hier matin à faire part à la Cour du même courrier arrivé à son cabinet le même jour. La présidente a accepté de verser ces missives aux débats de l'audience, et indiqué que des investigations pourraient être lancées.



Hier toujours, l'examen des parcours des accusés s'est poursuivi. Isabelle Mensah, qui comparait libre pour non-dénonciation de crime, était la première. A la barre, pas un mot. Des halètements, un hurlement, et la chute. Crise d'angoisse, pour cette jeune femme qui avait 18 ans au moment des faits. Son avocate, Me Jaafar, lui a demandé de se ressaisir par respect pour les familles de victimes présentes à l'audience. Ce qu'Isabelle Mensah a fait. Nabil Moustafa, dit Bilna, 18 ans en 2006, accusé de séquestration, d'actes de tortures et de barbarie, a raconté sa scolarité, ses échecs, ses études entreprises en prison depuis, où il a obtenu un BEP, un certificat de compétences général et un diplôme d'agent polyvalent. Francis N'Gazi, Guiri N'Gazi et Jérémy Pastisson ont aussi fait le récit de leur C.V. Enfin, Cédric Birot Saint Yves, dit Babas, mis en examen pour la séquestration d'Ilan Halimi, pour actes de torture et de barbarie, a essuyé la colère de sa propre avocate, pour son attitude largement désinvolte devant la Cour.
BIENTOT CE RICTUS VA DISPARAITRE !
L'accusé a conservé un rictus pendant toute la durée de son audition. Et à la Présidente qui lui demandait pourquoi il avait interrompu une formation en électricité, il a répondu d'un ton agacé : « Vas-y ça m'a saoûlé, j'ai arrêté ».



http://elsa-vigoureux.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/05/07/proces-fofana-audience-suspendue.html

QUI EST SAMIR AIT ABDELMALEK ?


Samir Aït Abdelmalek, dit smiler, père de 2 enfants, multirécidiviste pour des affaires de drogue et de vol de voiture, qui aurait fourni l’appartement de la séquestration à Bagneux avant qu’Ilan soit séquestré dans la chaufferie de l’immeuble.

Samir est aussi considéré comme bras droit de Youssouf qu’il connaissait depuis 10 ans, il aurait fourni l’acide et donné un coup de cutter à la victime. Il aurait du toucher 1500 EUR pour ses prestations.

Dans le procès-verbal du 18 février 2006 de son interrogatoire par la Brigade criminelle de Paris, Samir Aït Abdelmalek, déclare : "j’ai sorti la lame du cutter et après qu’il a mangé et bu, j’ai cherché un endroit où lui mettre un coup de cutter pour que ça saigne sans lui faire trop mal.

Je ne voulais pas toucher à l’adhésif qui l’empêchait de hurler. Sans prévenir Ilan pour qu’il ne stresse pas, je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap cela a saigné vite dans sa barbe qui n’avait pas été rasée.

” Le policier qui interroge le jeune homme poursuit : "a ce moment, m’a-t-il expliqué, Ilan avait réussi à relever son bandage sur les yeux. Il l’avait donc vu le regarder droit dans les yeux. Du coup, Youssouf avec un couteau lui a mis un coup dans la gorge vers la carotide puis un coup de l’autre côté de la gorge.

Ensuite il a essayé de lui couper le bas de la nuque. Puis il lui a mis un coup de couteau dans le flanc. I

l avait sûrement dû revenir avec un bidon d’essence car il m’a dit qu’il avait utilisé un bidon pour asperger Ilan avec ce combustible et l’a incendié sur place. À ce moment il m’a dit "cela a fait une grande flamme et je suis parti".


http://www.liguededefensejuive.net/spip.php?article941