dimanche 14 septembre 2008

BOUTEFLIKA FAIT BRÛLER LA KABYLIE ET ASSASSINER LA JEUNESSE


MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE

Trois jours durant, la population de Aït Yahia Moussa s’est soulevée contre les militaires installés dans cette localité, coupables d’avoir provoqué volontairement des incendies qui ont ravagé des hectares de forêts et d’oliveraies, la principale ressource agricole de la région.

Mais non contents d’avoir mis le feu aux oliviers, les militaires ont tiré et blessé un jeune manifes-tant de 18 ans le mercredi 10 septembre 2008.


S’il fallait une preuve supplémentaire de ces agressions continues de la Kabylie par Bouteflika, elle vient d’être donnée par balles et par feux à Ait Yahia Moussa.

Depuis leur installation en Kabylie, les cantonnements militaires et les barrages fixes dressés sur les routes sont des sources permanentes d’assassinats, de blessés et de provocations diverses envers la population.

Le 29 janvier 2008, le jeune Berrkla Zineddine, âgé de 29 ans a été assassiné au niveau du barrage de Taverquqt (à proximité du barrage Taqsevt) d’une balle dans la nuque. Le jeune homme au volant de son véhicule venait de franchir le barrage mixte armée/gendarmerie après avoir été contrôlé et reçu l’autorisation de partir. Une seule balle a été tirée et tué le jeune homme. La hiérarchie militaire n’a pas daigné donner d’explication à la famille et à l’opinion publique.

En tant que commandant en chef des forces armées, Bouteflika est le premier responsable de ces actes criminels. L’État-major de l’Armée, le Ministère de l’Intérieur, l’Assemblée Nationale Populaire (APN), le Conseil de la Nation (Sénat) et les partis politiques qui y siègent sont tous complices de ces forfaitures par leur silence.

Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie exige que cessent immédiatement ces tueries qui déciment notre jeunesse et les dévastations qui anéantissent les richesses agricoles de la région.

Il appelle solennellement la communauté internationale à se solidariser avec un peuple qui a prouvé à la face de l’opinion algérienne et internationale son attachement à la démocratie, la liberté et la laïcité.

Kabylie, le 13 septembre 2008