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Des privilégiés occupent, aujourd'hui encore, des logements sociaux tout en disposant de ressources plus que confortables, pour certains propriétaires de résidences secondaires, tandis que d'autres sous-louent leur HLM.
Des fonctionnaires, des élus, des bobos, tous ces » pistonnés » se retrouvent sous les feux du scandale des HLM.
Tout ce beau monde, qui réclame la transparence pour les autres mais jamais pour eux-mêmes, s'offusque lorsque le peuple leur demande des comptes.
QUELQUES CAS ……
Le directeur de cabinet de Christine Boutin était logé depuis 1981 dans un appartement à loyer modéré de 190 m2 boulevard de Port-Royal à Paris (Ve), au prix de 6,30 euros le m2.
Jean-Pierre Chevènement occupe à Paris un logement social (5 pièces pour 1200 euros) et un autre comme pied-à-terre à Belfort.
Patrick DUPONT et Valérie LANG, notamment, viennent d'obtenir des HLM à Paris. La Mairie confirme. Mais assure n'y être pour rien…
Franck Chaumont, proche collaborateur de Fadela Amara, est locataire d'un logement social
Loyers bradés pour sénateurs :
Il s'agit d'un deux pièces -cuisine de 52 m² situé boulevard Auguste Blanqui dans le 13e arrondissement de Paris et loué 707,18 euros par mois.
LUS DANS LA PRESSE
« Jean-Paul Bolufer, toujours dans l'interview du Parisien : « Je suis gêné par cette attaque ad hominem car je ne suis pas une exception. Mon cas ressemble à celui de milliers de personnes qui vivent à Paris. » Certes. Selon le président de l'Union nationale de la propriété immobilière, « au moins 200.000 foyers » occupent des logements sociaux alors que leurs ressources dépassent les plafonds. »
« Jean-Pierre Chevènement s'était pareillement offusqué qu'on lui pose la question au cours d'un reportage de l'émission Envoyé spécial. Bien sûr, il occupe à Paris un logement social (5 pièces pour 1200 euros) et un autre comme pied-à-terre à Belfort. Mais Chevènement, qui n'est pas à une leçon de morale près, ne se considère pas comme privilégié. Ses retraites de haut fonctionnaire, d'ex-ministre et député socialiste, d'ex-président de Région, devraient pourtant lui permettre de se payer autre chose »
http://elections.blogs.
LOGEMENTS : « PISTONNES » PAR LA GAUCHE
Sont concernés : l'ex-danseur étoile Patrick Dupont, attributaire d'un logement Opac en plein cœur du Marais (IVème) ; la comédienne Valérie Lang, fille de l'ancien ministre, et locataire, avec son seul conjoint, d'un…cinq pièces dans le IXè ; enfin Franck CHAUMONT, chargé de la communication de l'association.
Patrick DUPONT et Valérie LANG, notamment, viennent d'obtenir des HLM à Paris. La Mairie confirme. Mais assure n'y être pour rien
Problème : comme Dupont, Chaumont et sa concubine seraient propriétaires. Cela aussi, le chef de cabinet de Mano dit l'ignorer…
G.L. (Valeurs Actuelles du 15 au 21 Juillet 2005)
http://jeunespopulaires92.
Le logement social et les élites, une relation incestueuse ?
Les scandales révélant que des édiles aux moyens matériels plus que corrects occupent des HLM parfois luxueux à des conditions très privilégiées se multiplient, et font désordre au moment où le président de la république annonce que les locataires trop aisés doivent quitter leurs logements subventionnés. Au delà des faits divers, ces dérives mettent en exergue les dérives du système HLM que je dénonce dans mon livre, "Logement, crise publique, remèdes privés".
Lire la suite sur "Logement, crise publique..."
Vincent Benard
http://www.objectifliberte.fr/
LOGEMENTS SOCIAUX pour sénateurs
Le 17 décembre 2007, au moment même où l´affaire de l´appartement du directeur de cabinet de Christine Boutin défraie la chronique, les présidents de groupe du Sénat reçoivent un fax de leur direction du budget. Cette note, dont LCI.fr s´est procuré une copie, indique "qu´un appartement ILN (immeuble à loyer normal, ndlr) attribué au Sénat par l´Office Public d´Aménagement et de Construction de Paris (OPAC), est libre actuellement".
Il s´agit d´un deux pièces-cuisine de 52 m² situé boulevard Auguste Blanqui dans le 13e arrondissement de Paris et loué 707,18 euros par mois.
Liste des logements ILN occupés par le Sénat (source Sénat)
Type Adresse Occupant Surface Prix au m² date d´entrée
T2 51 bd Auguste Blanqui
Paris 13 libéré en 2007
et actuellement
proposé aux sénateurs 52m² 13,59€ 2002
T2 67 rue Vergniaud
Paris 13 Agent de lingerie 50m² 9,62 € 2002
T3 185 bd Vincent Auriol
Paris 13 sénateur 55m² N.C 1992
T3 120 bd Vincent Auriol sénateur 62m² 8,48 € 2003
T3 120 bd Vincent Auriol sénateur 74m² 9,58€ 2005
T3 27, rue du Javelot secrétaire
administratif 75m² 9,44€ 2007
T1 155 rue du Château
des Rentiers sénateur 39m² 10,82€ 2007
http://www.jeuxvideo.com/
ILS ONT DIT :
Martin Hirsch : « Je pense que les uns et les autres, on est dans des fonctions où on n'est pas là pour se servir les premiers, mais on est là pour servir les autres et on est là pour rester exemplaire. »
http://elections.blogs.
Le président de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) Pierre Catagnou
également maire PS du XIVè arrondissement
. "Ceux qui ont procédé à des sous-locations, comme Jean-Paul Bolufer, l'ancien conseiller de Christine Boutin, seront poursuivis
Pierre Catagnou note également que "la situation de Jean-Pierre Chevènement dans ce dossier nous parait délicate". "Il n'est pas possible d'avoir deux baux dans deux logements sociaux différents. On ne peut en avoir qu'un au titre de la résidence principale. Nous allons examiner de près son dossier", ajoute-t-il. Mais, précise-t-il, "si la situation est non conforme nous mettrons fin à ces baux, dans le respect de la loi".
« J.F.Lamour, porte parole de PANAFIEU a annoncé qu'elle proposera si elle est élue maire, que les élus rémunérés ne puissent plus avoir accès au parc locatif de la ville de Paris (pourquoi que Paris?) .Les élus qui sont actuellement logés dans ce parc devront s'engager à prendre leurs dispositions pour quitter ces logements à la fin de leur bail, a précisé sieur Lamour. »
http://www.lepost.fr/article/
« Dans le livre-programme Pour l'honneur de Paris qui avait lancé sa campagne pour les municipales de 2001, Bertrand Delanoë dénonçait avec force l'occupation de logements de la Ville par les élus qui constituait à ses yeux un privilège inacceptable et un symbole des scandales minant la Ville de Paris : »
Douze ans plus tard, Bertrand Delanoë étant maire de Paris, un quart des élus parisiens et de leurs collaborateurs sont toujours logés par la Ville de Paris. »
http://www.wmaker.net/
...... LES ELECTEURS SAURONT S'EN SOUVENIR ......
