Yvan Stéfanovitch, l'auteur de " Bertrand le Magnifique ", confirme dans une interview ses propos nauséabonds sur les écoles juives de Paris "trop subventionnées" selon lui.
Il trouve leur importance choquante et anormale, tout en omettant de préciser que toutes les écoles privées sont financées de la même façon . Il oublie par exemple de dire que les écoles catholiques de Paris reçoivent des subventions quatre fois plus importantes car elles ont quatre fois plus d'élèves que les écoles juives.
Yvan Stéfanovitch est choqué, scandalisé par ce financement, par contre il ne semble pas du tout ému de voir ces écoles juives transformées en bastion avec des caméras de surveillance, des portes blindées, des sas de sécurité, des vigiles et des patrouilles de police aux alentours.
Yvan Stéfanovitch est aussi agacé par des véhicules " polluant " venus des départements limitrophes ( 93 et 94)* et qui stationnent devant les écoles juives de Paris pour déposer les élèves mais il trouve parfaitement normal que ces mêmes élèves soient chassés des écoles de la République.
Peut–être est-il aussi satisfait de constater l'accroissement continu des agressions antisémites à la sortie de ces écoles ?
Dans les années 8O, la population juive était évaluée de 700 à 750 000 voire 800 000 âmes et aujourd'hui en 2008, environ 500 000 juifs vivent sur le territoire de la République. Ainsi au lieu de croître la population juive a dramatiquement décrue . Comme d'autres plumitifs de son acabit, il estime que les Juifs de France sont trop nombreux et agissants, mais il n'explique pas pourquoi de nombreuses familles juives quittent la France..
Stéfanovitch évite soigneusement d'apporter une explication à cette fuite. En effet se poser la question c'est mettre en cause la politique communautariste de nos élus. Son silence sur la question est éloquent et son verbiage sur les subventions c'est de la poudre aux yeux.
Il veut nous faire croire que son seul souci c'est l'intérêt public mais il se garde bien de dénoncer ses amis et camarades qui, eux, ne se gênent pas de profiter du gaspillage de l'argent des contribuables.
Ainsi un président d'un office d'HLM, d'une commune proche de Paris, s'est offert un logement social après avoir fait de même avec une élue de son bord qui perçoit un salaire mensuel de 45OO euros.
Ainsi un conseil communal qui brade des propriétés municipales à des prix incroyablement bas et dont l'un des heureux bénéficiaires n'est autre qu'un réalisateur de cinéma.
Ainsi une commune qui édite un livre et organise à ses frais une exposition pour la promotion des œuvres d'un artiste qui se trouve être un parent d'une élue.
* Communique du CRIF
Mardi 19 février 2008
Le CRIF dénonce les dérapages du journaliste et écrivain Yvan Stefanovitch
Le Conseil Représentatif des Institutions juives de France a pris connaissance d'une vidéo d'une réunion publique, qui s'est tenue mercredi 13 février, dans un café du 12ème arrondissement au cours de laquelle est intervenu le journaliste et écrivain Yvan Stefanovitch.
Ce dernier y a notamment déclaré, à propos des écoles juives parisiennes : " Et en plus ils nous font des embouteillages fantastiques, ils bloquent la circulation parce que les voitures viennent du 93, du 94 avec les petits enfants, avec des gros 4x4, ils bloquent tout, ils polluent et là je trouve qu'on arrive à un truc de fou et ces subventions pour moi ne sont pas justifiées ".
Le CRIF dénonce des propos qu'il juge intolérables. Pour Richard Prasquier, Président du CRIF, " la stigmatisation des associations et des écoles juives par M. Stefanovitch relève d'un procédé pervers et scandaleux, qui doit être dénoncé comme un discours antisémite. "
Le CRIF regrette que Jean-Marie Cavada, candidat aux élections municipales dans le 12ème arrondissement de Paris et présent lors de cette réunion publique ne soit alors pas intervenu publiquement pour dénoncer les propos de M. Stefanovitch.
Le CRIF dénonce les dérapages du journaliste et écrivain Yvan Stefanovitch