mercredi 28 janvier 2009

FAUT-IL DISSOUDRE L'UNWRA ?



Le cynique double-jeu de l’UNRWA

Parmi les images-choc que la propagande palestinienne a imprimées dans l’inconscient collectif de la communauté internationale, il y a l’attaque par Tsahal d’établissements gérés par l’UNRWA, organisation humanitaire appartenant à l’ONU, et qui est la seule organisation au monde chargée de subvenir aux besoins d’une seule catégorie de « réfugiés » : les Arabes palestiniens. Des soldats israéliens tirant sur un symbole de l’humanitaire, quelle aubaine pour tous les détracteurs d’Israël, et quelle gêne pour les amis d’Israël obligés de justifier tant bien que mal des actions qui les mettent mal à l’aise…

La Commissaire-Générale de l’UNRWA, Karen Abu-Zayd, presse actuellement le Conseil de Sécurité « d’enquêter sur les « crimes de guerre commis par Tsahal à Gaza durant l’opération ‘Plomb Durci’, et notamment les attaques délibérées contre des écoles, ainsi que contre le personnel et les établissements de l’ONU ou de l’UNRWA ». Abou Zayd affirme avoir décelé « une entreprise israélienne méthodique de destruction des écoles, les universités, les maisons d’habitations ou les zones agricoles »

Passons sur la distorsion systématique des faits et les procès d’intention, pour écouter ce que révèle James Lindsay, qui occupa jusqu’en 2007 le poste de Conseiller Juridique de l’UNRWA. Dans un rapport qu’il a remis hier mardi à l’Institut Washington pour le Proche Orient, Lindsay retrace ses sept années au service de l’organisation et dresse un constat sévère et accusateur : « L’UNRWA emploie des terroristes ou des criminels et leur accordent des avantages financiers ou en nature, elle émet des déclarations politiques partiales et unilatérales, et finance la parution d’ouvrages incitant à la haine ». L’on sait aussi maintenant avec certitude que l’école appartenant à l’UNRWA à Gaza servait de cache d’armes pour les terroristes du Hamas.

Le rapport de Lindsay émet également de sévères critiques sur le fonctionnement de l’UNRWA, en se référant à ses origines et ses objectifs. Créée en 1948 par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, L’UNRWA était destinée à venir en aide aux « refugiés » arabes palestiniens qui avaient fui lors de la Guerre d’Indépendance d’Israël. Entre temps, cet organisme est devenu de loin le plus imposant de l’ONU avec plus de 25.000 employés et un budget de plusieurs centaines de millions de dollars, dont 4% à peine sont pris en charge par l’ensemble des pays arabes ! Mais surtout, il vient en aide à une quantité artificielle et hypertrophiée de « réfugiés », car les Palestiniens sont la seule catégorie à être considérée comme « réfugiés » de père en fils. Très souvent, des Palestiniens habitant dans d’autres pays ou même décédées, figurent toujours sur les listes des « réfugiés » candidats aux aides financées par les contribuables européens ou américains ! C’est ainsi que de 900.000 en 1948, les « réfugiés » palestiniens sont aujourd’hui comptabilisés à près de 5 millions !!!

Dans son rapport, James Lindsay pointe du doigt le « détournement d’objectif » réalisé par l’UNRWA depuis sa création, et demande « des réformes profondes du fonctionnement de cette ONG ». Ce rapport a été remis à l’Administration Obama pour consultation, les Etats-Unis étant le principal bailleur de fonds de cette organisation, et ayant à plusieurs reprises menacé de réduire leur contributions à cause du manque de transparence et de la corruption qui règne dans cet organisme.

par Shraga Blum
arouts sheva