jeudi 8 janvier 2009

Le Hamas à genoux, bon débarras !



La lutte contre le terrorisme ne doit souffrir d’aucun répit.
En cela, la défense d’Israël et les actions militaires de Tsahal sont pleinement justifiées et les jérémiades des lobbies pro palestiniens en Europe sont indécentes.
Car en réalité, le Hamas donne une mauvaise image des Musulmans et de l’Islam : c’est lui seul qui est responsable de cette guerre.

À l’heure où les médias du monde entier se lamentent sur le sort de la bande de Gaza, il est inutile de rappeler un certain nombre de faits pour bien comprendre ce qui se passe en Palestine.

1/ Le raz-de-marée du Hamas aux dernières élections est bien davantage le résultat de l’incurie et de la corruption avérée du Fatah de Yasser Arafat que du basculement de l’immense majorité des Palestiniens dans le camp de l’intégrisme radical. Outre les souffrances de l’occupation, la tragédie du peuple palestinien est d’avoir eu à sa tête pendant des décennies un chef de guerre et non un type de la sagesse de Mandela.
En l’absence d’alternative démocratique, l’alternance électorale a donc joué en faveur d’un mouvement islamiste qui, lui, était omniprésent dans les couches les plus défavorisées de la population. On retrouve dès lors en Palestine le même syndrome que celui qui vit la victoire du FIS en Algérie ou de Khomeyni en Iran.

2/ Le nœud du problème, c’est que les dirigeants du Hamas se situent délibérément en dehors du processus de négociations et que le Hamas est bel et bien une organisation terroriste, reconnue comme telle par le Conseil de l’Union européenne depuis septembre 2003 [voir le document page 5] et, à ce titre, combattue par tous les services chargés de la lutte antiterroriste.

La lecture de la charte du Hamas, document constitutif du Mouvement de la résistance islamique, est en effet édifiante : l’”idéologie” de cette branche palestinienne des “Frères musulmans” s’articule autour de l’islam radical, à laquelle juifs et chrétiens doivent être soumis.

L’objectif du Hamas, toujours selon la charte, n’est rien de moins que “ la destruction définitive de l’Etat d’Israël pour que la bannière de l’islam flotte sur chaque pouce de la Palestine” [article 6]. S’agissant du moyen de réaliser cet objectif, il tient en un mot, le djihad : “Allah est son but, le Prophète son modèle, le djihad sa route et la mort pour la cause d’Allah son plus haut souhait” [article 8]. Il s’agit là d’un devoir qui s’impose à tous : “Je jure que je veux envahir et être tué pour Allah, et encore envahir et être tué…” [article 15].
Le Hamas est responsable de l’envoi de pas moins de 5000 roquettes, d’une septantaine d’attentats suicides ces huit dernières années, qui ont causé la mort de plus de 500 personnes et fait 3000 blessés, victimes trop souvent oubliées du terrorisme.

3/ Aujourd’hui, l’Union européenne est le premier bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne. Ensemble, les Etats membres et la Commission ont aidé celle-ci à hauteur d’environ 500 millions d’euros par an. L’aide de la Commission européenne représente à elle seule près de 300 millions €, dont une bonne moitié d’aide humanitaire et de projets d’infrastructure, mais aussi 70 millions d’euros versés directement sur un compte spécial administré – dans des conditions d’ailleurs opaques – par la Banque mondiale et servant au financement des dépenses “de fonctionnement” de l’Autorité palestinienne. On demande à voir…

Que faire alors ?

L’Europe doit garder son sang-froid et une attitude sans la moindre concession dans la lutte contre le terrorisme. L’Union Européenne devrait immédiatement suspendre son aide financière à l’Autorité palestinienne tant que le Hamas ne renoncerait pas à la violence et ne reconnaîtrait pas le droit à l’existence d’Israël.

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